Blessé au genou en janvier, le skieur Alexis Pinturault a «encore plus de motivation» qu'avant

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avec AFP // Crédit photo : Tiziana FABI / AFP
Après sa grave blessure au genou survenue le 12 janvier 2024 lors du super-G de Wengen en Suisse, le Français Alexis Pinturault, triple champion du monde, annonce qu'il compte bien poursuivre sa carrière au moins jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026. Le Savoyard avoue pourtant avoir songé à prendre sa retraite. 

Le skieur français Alexis Pinturault, blessé au genou en janvier, a affirmé samedi à l'AFP qu'il envisageait son retour en Coupe du monde début décembre avec "encore plus de motivation" qu'avant sa chute qui l'a écarté des pistes pendant des mois.

 

"On n'a jamais envie d'arrêter sur une blessure"

Alexis Pinturault, vainqueur du classement général de la Coupe du monde en 2021, s'était rompu le ligament croisé antérieur du genou gauche à la suite d'une lourde chute lors du super-G de Wengen (Suisse) mi-janvier. Dix mois plus tard, le skieur français qui possède le plus beau palmarès en activité avec 34 succès en Coupe du monde, a expliqué à l'AFP que, s'il avait un instant songé à la retraite, il revenait sur le circuit avec "encore plus" d'envie qu'avant.

"Quand on se blesse comme ça, il y a beaucoup de doutes, beaucoup de questionnements. Et forcément, on se dit : est-ce que ce n'est pas le moment d'arrêter ?", a raconté le skieur, opéré fin janvier et qui a pu rechausser les skis fin août. "Mais on n'a jamais envie d'arrêter sur une blessure", a ajouté Pinturault, de passage à Paris samedi. "Moi, je voulais aller au moins jusqu'aux JO-2026 à Milan-Cortina. J'ai toujours eu cette motivation et encore plus aujourd'hui que par le passé."

Descente, super-G, géant

"C'est la première fois que je loupais une saison", a rappelé le skieur de 33 ans, épargné jusque-là par les blessures graves. "Donc ça attise un peu les flammes, on est loin du ski, ça nous manque et ça fait grandir l'envie." Après son titre de champion du monde du combiné en 2023, devant les siens à Courchevel, le Français avait engagé la saison dernière un virage vers la vitesse pour sa fin de carrière, renonçant au slalom pour découvrir la descente.

Pour sa reprise à Beaver Creek (6-8 décembre), il s'alignera "dans l'idéal" sur les trois courses au programme : descente, super-G, géant. "Mais mon genou m'imposera peut-être de faire certains choix" en faisant l'impasse sur certaines courses, a-t-il expliqué, soulignant qu'il n'avait pas encore eu l'occasion d'enchaîner beaucoup de journées d'entraînement à haute intensité.