Bruno Genesio a été officiellement nommé comme nouvel entraîneur du Stade Rennais jusqu'en juin 2023, a annoncé le club jeudi soir. "Le Stade Rennais FC est heureux d'annoncer l'arrivée de Bruno Génésio à la tête de l'équipe première", a indiqué le club dans un communiqué. Il remplace Julien Stéphan qui a démissionné en début de semaine. "L'entraîneur de 54 ans s'est engagé avec les Rouge et Noir jusqu'en juin 2023", et "sera présenté à la presse à l'occasion d'une conférence qui se tiendra vendredi 5 mars à 14H00", précise le club breton.
Palmarès vierge...
L'ancien milieu de terrain, né à Lyon, a notamment entraîné l'OL de 2015 à 2019, avant une expérience en Chine au Beijing Guoan (2019-2021). Coach au palmarès vierge, mais aux références solides, Bruno Genesio, 54 ans, retrouve la Ligue 1 dans un club qui lui a peu réussi comme adversaire (3 victoires en 8 confrontations), mais jamais trop loin de Lyon non plus : il collaborera avec Florian Maurice, actuel directeur technique du Stade Rennais, un autre "Gone" pur sucre, qu'il a côtoyé plus de dix ans à l'OL.
L'une de ses missions être "capable de développer du jeu et de faire confiance aux jeunes du centre de formation", avait expliqué Florian Maurice en dressant le portrait robot du futur coach. Son objectif sera relever le club qui enchaine les mauvais résultats ces dernières semaines. Julien Stéphan, entraîneur du Stade rennais depuis décembre 2018, a en effet démissionné lundi après une nouvelle défaite face à Nice vendredi (2-1. Ce, malgré un titre conquis en Coupe de France en 2019, premier trophée du club depuis 48 ans, et d'une probante 3e place de Ligue 1 acquise en 2020.
...mais des résultats constants
A l'OL, Bruno Genesio a contribué au lancement de nombreux talents "made in Lyon", de Tanguy Ndombélé à Houssem Aouar. Genesio a lui-même passé dix années comme professionnel (1985-1995) entre Saône et Rhône, contribuant notamment à la remontée de l'OL en première division en 1989. Mais sa carrière d'entraîneur a eu du mal à décoller, entre passages décevants à Villefranche-sur-Saône (5e division) et Besançon (4e division), jusqu'à ce qu'il intègre le staff de son club de cœur en 2005.
Adjoint de Rémi Garde puis d'Hubert Fournier, il prend les fonctions de numéro un fin 2015. Sous ses ordres, l'OL passera de la 9e place à la 2e en fin de saison. Si ses résultats sont constants, relevés notamment par un exploit sur le terrain de Manchester City en C1 en 2018 (2-1) ou une demi-finale de Ligue Europa en 2017, il naîtra un sentiment de défiance entre ultras lyonnais et l'entraîneur. Son départ devient inéluctable après la demi-finale de Coupe de France perdue contre Rennes, où opère alors le prometteur... Julien Stéphan, en avril 2019.