Plutôt discret quand il n'est pas sur un terrain de football ou sur son banc de coach, Didier Deschamps a tout de même accepté de se dévoiler un peu plus sur Europe 1. Invité samedi d'"Icônes", le sélectionneur de l'équipe de France est revenu au micro de Michel Denisot sur les personnalités qui ont marqué sa vie. Mais en dehors du monde du football, l'ancien Marseillais ne met personne sur un piédestal. Plutôt que de trouver des icônes, il préfère parler de "références". Et insister sur son admiration pour la réussite, et sur l'inspiration qu'on peut en retirer.
"Il n'y a rien qui arrive par hasard"
"Je mets toujours en valeur la réussite, quelle qu'elle soit, comme la réussite professionnelle", explique Didier Deschamps. "Il n'y a rien qui arrive par hasard, ce qui ne veut pas dire qu'il y a des gens qui n'ont pas fait des études et qui ne peuvent pas réussir. Il y a des génies aussi, il y a différentes formes d'intelligence, comme l'intelligence intuitive. Il y en a qui ont cette capacité à faire des choses différentes des autres et de réussir."
"Je ne suis pas envieux, pas jaloux"
"Moi, je ne suis pas envieux, je ne suis pas jaloux", poursuit-il. "Quelle que soit la réussite, peu importe le domaine, ça doit être source d'inspiration." Mais, regrette Didier Deschamps, "ce n'est pas trop dans la mentalité française. Malheureusement, c'est plus la mentalité anglo-saxonne. Celui qui réussit, au lieu de chercher à lui trouver des points négatifs", il faut souligner qu'"il a réussi à faire en sorte d'être un exemple".
"Après, il y en a qui font tout et qui ne vont pas réussir, mais au moins, il n'y a pas de regret envers soi-même", conclut le sélectionneur, dont les joueurs affrontent le Kazakhstan, dimanche après-midi, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.