Même en ne suivant pas avec assiduité le ski alpin, le biathlon ou le patinage artistique tout au long de l’année, les Jeux olympiques d’hiver restent un événement incontournable pour les passionnés de sport. Martin Fourcade réussira-t-il la prouesse de faire mieux qu’à Sotchi, en 2014, où il avait remporté quatre médailles, dont deux d’or ? Alexis Pinturault montera-t-il enfin sur la plus haute marche du podium ? Si ces questions purement sportives ne vous intéressent pas, pas de panique : Europe 1 vous a listé cinq bonnes raisons d’adorer les JO d’hiver, qui commencent vendredi à Pyeongchang, en Corée Sud. Même quand on n’est pas familier du super-G, du triple axel et autres half-pipe.
Pour être au chaud devant sa télé (et voir des gadins en direct)
Vous n’aimez pas spécialement partir skier à Courchevel, Val d’Isère ou Morzine ? Vous ne voyez pas l’intérêt de passer ses vacances en montagne, dans le froid (comme l’auteur de ces lignes) ? En regardant les Jeux d’hiver à la télé, l’avantage est double : vous aurez de quoi occuper vos nuits et/ou vos débuts de matinée en restant chaud (à cause du décalage horaire, les épreuves ont lieu de 2 heures à midi heure française). Et vous pourrez regarder d’autres que vous tenter de supporter le froid de la montagne ou être victime de gamelles, comme la malheureuse Marion Rolland en 2010…
Pour découvrir des athlètes peu connus
Contrairement aux Jeux d’été, très peu d’athlètes des disciplines d’hiver sont connus en dehors des fans de leur discipline. Citons par exemple chez nous Martin Fourcade (biathlon), Tessa Worley et Alexis Pinturault (ski), ou encore les stars mondiales Marcel Hirscher et Lindsey Vonn. A Pyeonchang, vous pourrez étendre votre culture sportive en découvrant l’Américain Nathan Chen, 18 ans et prodige du patinage artistique, ou encore la plus jeune Américaine Chloe Kim, 17 ans, grande favorite en halfpipe (snowboard). Enfin, vous pourrez voir à l’œuvre l’équipe féminine de bobsleigh de la Jamaïque, qualifiée pour les Jeux d’hiver 30 ans après la folle aventure de leurs compatriotes masculins à Calgary, en 1988, immortalisée dans le film "Rasta Rockett".
Pour entendre la Marseillaise en hiver
L’attrait de la découverte est tentant, mais on ne va pas se mentir, on guettera avant tout les performances des athlètes français. La délégation tricolore espère récolter une vingtaine de médailles, pour améliorer le record de Sotchi (15). Les Bleus compteront notamment sur Martin Fourcade, Tessa Worley ou encore le couple Papadakis-Cizeron en danse sur glace pour monter sur la plus haute marche du podium et entendre la Marseillaise résonner en plein mois de février.
Pour entendre dix blagues par jour sur le curling
A chaque JO d’hiver, vous trouverez toujours un oncle, une tante ou un pote un peu lourd pour vous sortir LA blague-de-la-mort-qui-tue sur LE curling. On vous épargne la liste de toutes les possibilités humoristiques offertes par ce sport tourné en dérision tous les quatre ans, mais on se permet de vous donner un conseil : les références sexistes sur les balais, c'est non.
Pour voir défiler les deux Corée main dans la main
Le sport permet de se détendre ou de rire, oui, mais parfois il permet aussi de rapprocher les peuples. Ces JO d'hiver en sont la parfaite illustration : après plusieurs mois de tension dans la péninsule coréenne, les Jeux de Pyeongchang vont assister à un spectaculaire rapprochement entre les deux pays, frères ennemis depuis des décennies. Dès la cérémonie d'ouverture, les sportifs du Nord et du Sud défileront ensemble, avec la même tenue et sous le drapeau de la Corée unifiée. Une équipe unifiée, Nord et Sud, disputera même le tournoi de hockey sur glace féminin. Des symboles forts, avant, peut-être une détente durable entre les deux pays.