Alors que le coronavirus atteint désormais plus de 90.000 personnes dans le monde, on ne touche pas (encore) à la sacro-sainte Ligue des Champions. Si le huitième de finale retour entre Valence et l'Atalanta Bergame, qui se joue le 10 mars prochain, sera à huis clos, il n'est pas encore question d'annuler les rencontres. Ainsi, le match retour PSG-Dortmund prévu le 11 mars prochain, au Parc des Princes, devrait lui aussi pouvoir se jouer.
Les matchs de Ligue des Champions maintenus
La situation pourrait toutefois évoluer aussi vite que l'épidémie, puisque les dirigeants de l'UEFA ont annoncé qu'ils allaient suivre les recommandations des États. "Il y a beaucoup de cas [de coronavirus, ndlr], mais je crois qu'annuler les matches serait ajouter à la panique", estime au micro d'Europe 1 Noël Le Graët. "Je fais plutôt confiance au ministre de la Santé et à ceux qui ont le privilège d'être des connaisseurs, on ne dépassera pas les ordres que nous recevrons".
"On parle d'un huis clos pour le match PSG-Dortmund, et Juventus-OL", mais rien n'est encore acté, le journaliste sportif Fabien Lévêque, mardi au micro de Philippe Vandel. "Jean-Michel Aulas est très vigilant sur cette situation, il est même prêt à jouer ce match retour de Ligue des champions sur terrain neutre en Italie", poursuivait-il.
Pas de changement en Ligue 1 mais...
Concernant la Ligue 1, aucun changement n'est à déplorer pour l'heure. "On souhaite perturber le moins possible le calendrier, et trouver une solution à chaque fois pour jouer les matchs", explique à ce propos le directeur général de la Ligue Didier Quillot.
La préfecture de Lyon n'a par ailleurs pas relevé de contre-indication à la tenue de la demi-finale de Coupe de France de football qui opposera l'Olympique lyonnais au Paris Saint-Germain. Résultat : plus de 50.000 personnes sont attendues pour assister au match mercredi soir.
À l'inverse, le match de Ligue 2 Chambly - Le Mans aura lieu à huis clos vendredi soir à Beauvais, dans l'Oise, qui est le département le plus touché.