C'est une tribune en forme de SOS des associations sportives de quartier. Cinq jours après les annonces d'Emmanuel Macron pour soutenir le sport, plus de quatre-vingts responsables de clubs amateurs, champions, dirigeants sportifs et élus locaux lancent un appel pour soutenir ces associations. Une tribune publiée dans le quotidien L'Equipe pour les sauver du gouffre dans lequel les a plongés la crise sanitaire du coronavirus. Invitée d'Europe Soir week-end dimanche, la ministre des Sports Roxana Maracineanu, "réassure" son soutien à ces associations.
Une aide pour le monde sportif professionnel et associatif
"Les 400 millions d'euros en soutien au sport annoncé mardi par Emmanuel Macron ne sont pas uniquement destinés au port de haut niveau", rappelle la ministre en détaillant le dispositif présenté plus tôt dans la semaine par le président de la République. L'ex-sportive de haut niveau affirme également que le gouvernement "est bien au-delà" des 50 millions d'euros demandé par la tribune. Une somme qui va bénéficier "à ces associations pas seulement pour faire de la compétition, mais aussi pour intégrer les jeunes dans la société. Car le sport a une utilité sociale."
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Covid : où se contamine-t-on le plus ? Les enseignements d'une étude américaine
> Vaccin contre le Covid : quels sont les obstacles qu'il reste à franchir ?
> Covid : faut-il s'inquiéter si les maux de tête persistent après la guérison ?
> Quand est-on cas contact ? Et autres questions que l'on se pose tous les jours
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
Des "relais" pour faire connaître les mesures de soutien
"Le gouvernement fait tout pour aider" le monde sportif, abonde la ministre, qui en profite pour lancer à son tour un appel : "les signataires de la tribune doivent venir au ministère [des Sports] pour voir comment avoir accès à ces fonds." Car si le dispositif "n'est pas connu par ceux qui en ont besoin, on aura l'impression que le gouvernement ne fait rien". Pour être sûr que cela n'arrive pas, la ministre avoue "avoir besoin de relais" et souhaite que les "collectivités se mobilisent pour faire passer le message aux associations".