"C'est une première, je suis très fière", a réagi Amélie Mauresmo samedi, après l'annonce de sa nomination à la tête de l'équipe de France de Coupe Davis. Mais au micro d'Europe 1, l'ancienne championne de tennis s'est surtout montrée concentrée sur sa mission, au-delà du symbole.
"Le genre n'a pas eu sa place dans le débat". "Je suis très heureuse de casser un peu les codes", a reconnu la Française, jugeant qu'elle cochait "un certain nombre de cases très importantes dans le choix d'un sélectionneur" après sa collaboration avec Andy Murray notamment. "Mais je crois que le genre n'a pas eu sa place dans le débat. C'était juste une question d'expérience. Ce qui m'intéresse, c'est avant tout la performance, c'est de rentrer dans le vif du sujet, d'apporter un maximum aux joueurs pour essayer d'avoir des résultats, en Coupe Davis."
"Ça ne me fait pas peur du tout". Tenante du titre en Coupe Davis, la France doit terminer sa saison 2018 encadrée par Yannick Noah, avant qu'Amélie Mauresmo ne prenne ses fonctions. "Oui, c'est de la pression", a-t-elle reconnu samedi. "Mais quand on est joueuse tout en haut de la pyramide, il y a beaucoup de pression. Et quand on est capitaine de Fed Cup, il y a aussi beaucoup de pression. Il y aura encore beaucoup de pression dans ce nouveau défi. Je suis prête à le relever, ça ne me fait pas peur du tout."
Quant à ses liens privilégiés avec Yannick Noah, Amélie Mauresmo y voit un "petit plus" : "on a une belle relation tous les deux, il a toujours été là, il m'a toujours épaulée. Ce sera de nouveau le cas dans cette nouvelle aventure."