Roger Federer a révélé samedi que les organisateurs de la nouvelle formule de la Coupe Davis lui avaient "laissé trois jours" pour décider de sa participation à la première édition de cette compétition controversée, prévue en novembre 2019, "une sorte de pression" qui a conduit le Suisse à rester en retrait.
"Je leur ai dit de faire ce qu'ils voulaient". "Ils ne m'ont laissé que trois jours pour décider, a déclaré le Suisse en marge du tournoi de Bâle, où il disputera dimanche la finale. Je n'ai pas eu le temps de consulter tous les gens que je devais consulter. Je n'ai pas pu prendre une décision en si peu de temps, donc, je leur ai dit de faire ce qu'ils voulaient." "Je n'aime pas être mis sous cette sorte de pression", a-t-il ajouté au sujet de cette limite fixée par le fonds d'investissement Kosmos, présidé par le footballeur Gerard Piqué, à l'origine du projet de réforme.
Des "doutes" quant au succès de la compétition. De son côté, Piqué avait assuré, concernant Federer, qu'il ne lui avait "fermé aucune porte", au moment de la présentation à Madrid de l'épreuve, le 17 octobre. Le vainqueur de 20 titres du Grand Chelem avait émis des doutes quant à la réussite de cette compétition, condensée sur une semaine et aux formats de matches et de rencontres raccourcis. "Je doute fortement de cela, bien sûr. Nous verrons ce qu'il se passe", avait-il dit lors du tournoi de Shanghai, indiquant estimer que cette compétition n'avait pas été "dessinée pour moi. Elle l'a été pour la génération future".