Premier de la poule E à la surprise générale devant la Roja, le Japon, qui avait battu l'Allemagne sur le même score pour son entrée en lice dans le tournoi, sera opposé à la Croatie lundi tandis que l'Espagne affrontera le Maroc mardi. Le deuxième but des Blue Samouraïs risque toutefois d'alimenter les polémiques, le ballon ayant semblé être sorti du terrain sur l'action concrétisée par Tanaka.
Quoi qu'il en soit, la sélection nipponne accède aux huitièmes de finale du Mondial comme en 2002, 2010 et 2018, un stade de la compétition qu'elle n'est jamais parvenue à franchir jusqu'à présent.
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L'Espagne a donné le tempo
D'entrée de jeu très actifs, les Japonais se sont montrés les premiers dangereux par l'attaquant du Stade de Reims Junya Ito, dont le tir côté droit dans un angle fermé est passé de peu à côté du but d'Unai Simon (8e).
Mais les velléités et l'enthousiasme nippons ont été douchés trois minutes plus tard lorsque Alvaro Morata, préféré à Marco Asensio à la pointe de l'attaque, a ouvert la marque de la tête, à la réception d'un centre impeccable du latéral droit de Chelsea Cesar Azpilicueta (11e).
L'attaquant de l'Atlético Madrid a marqué à cette occasion son troisième but du Mondial et rejoint le groupe de tête du classement des buteurs. La rencontre a ensuite baissé d'intensité, les Espagnols se contentant de jouer sur un faux rythme tandis qu'en face les Japonais ne ménageaient pas leurs efforts, mais de façon trop désordonnée pour inquiéter la défense adverse.
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Double coup de tonnerre
Mais premier coup de tonnerre trois minutes après la reprise : Ritsu Doan, l'attaquant de Fribourg, qui avait déjà marqué le premier but contre l'Allemagne, a égalisé d'une frappe puissante du gauche à l'entrée de la surface sur laquelle Unai Simon, le portier espagnol, n'a pas semblé exempt de tout reproche (48e).
Et second coup de tonnerre six minutes plus tard (54e) lorsque le Japon a pris l'avantage sur un centre en bout de course de Kaoru Mitoma pour Ao Tanaka qui a marqué de près. Sur les images de la télévision, le ballon a semblé être sorti des limites du terrain lorsque Mitoma s'est jeté pour centrer, mais l'arbitre sud-africain Victor Gomes a accordé le but après visionnage de la VAR.
Incapable de réagir et finalement très décevante, l'Espagne n'est plus parvenue à imposer son jeu, gênée par la combativité de Blue Samouraïs déchaînés et déterminés à conserver un avantage qui leur ouvre les portes du paradis. L'Espagne, elle, retrouve des huitièmes de finale qui ne lui avaient pas réussi en 2018 avec une élimination aux tirs au but par la Russie, pays organisateur.