Rugby 2023 Laporte FFR Atcher RWC2023 Mondial CDM2023 1:23
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Simon Ruben, édité par , modifié à
Le tirage au sort du Mondial de rugby 2023 a eu lieu lundi, mais l'organisation des rencontres n'a pas encore été tranchée. Et cela s'apparente à un véritable Rubik's Cube pour faire correspondre les envies des équipes et les souhaits des villes-hôtes, selon Claude Atcher, directeur général de la compétition.
DÉCRYPTAGE

La France affrontera la redoutable Nouvelle-Zélande dès la phase de groupe de la Coupe du monde de rugby, à l'automne 2023. C'est l'un des principaux enseignements du tirage au sort de ce Mondial français, qui a eu lieu lundi en milieu de journée. Mais quand aura lieu ce choc attendu par tout un pays ? Et dans quelle ville ? Cette question est loin d'être tranchée. Car une fois le tirage au sort effectué, il y a tout un travail de l'ombre pour organiser les matches, ce qui est loin d'être simple.

Les Irlandais à Bordeaux, les Gallois à Nantes ?

La France doit-elle par exemple jouer les Blacks d'entrée, histoire de profiter d'un formidable produit d'appel pour passionner le public ? Ou, comme le préfèrerait Fabien Galthié, attendre le deuxième ou le troisième match ? Cette décision-là sera l'objet d'âpres discussions entre l'organisation et le staff des Bleus.

Le choc entre la France et la Nouvelle-Zélande n'est qu'un exemple : de fait, tout le calendrier va faire l'objet d'une grande négociation. Chaque ville veut évidemment accueillir les meilleures équipes. Même les nations participantes ont leurs préférences : "Les Gallois ont envie d'aller jouer à Nantes, en raison de la culture celtique et des échanges possibles", illustre Claude Atcher, directeur général de la compétition. "Les Écossais aimeraient bien jouer à Saint-Étienne, les Irlandais à Bordeaux, les Italiens à Nice…"

Quelles sont les 12 villes-hôtes ?

Bordeaux (Matmut Atlantique), Lens (Stade Bollaert), Lille (Stade Pierre-Mauroy), Lyon (Groupama Stadium), Marseille (Stade Vélodrome), Montpellier (Stade de la Mosson), Nantes (Stade de la Beaujoire) Nice (Allianz Riviera), Paris (Parc des Princes), Saint-Denis (Stade de France), Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), Toulouse (Stadium).

 

"Discussion animée"

"On va essayer de mettre en place un Rubik's Cube pour à la fois essayer de donner satisfaction aux équipes et aux villes, qui ont besoin d'avoir des matches attractifs", décrit le responsable. "Ça va être une discussion animée, c'est sûr, parce que toutes les villes voudraient l'équipe de France et l'équipe de Nouvelle-Zélande !"

Et dans cette négociation, il y a des compromis possibles : pour faire accepter à une ville d'avoir un ou deux matches peu attractifs, l'organisation lui offrira une affiche de rêve en compensation. Dans tous les cas, le calendrier devrait normalement être terminé à la fin du mois.