Comme en 2015, l'équipe de France féminine échoue en quarts de finale de la Coupe du monde. Vendredi soir au Parc des Princes, les Bleues ont subi la loi des Américaines (2-1), tenantes du titre et grandissimes favorites de la compétition. Pour notre consultante Sandrine Roux, la marche était trop haute. "Il y a encore du travail à faire", reconnaît l'ancienne gardienne de but et capitaine de l’équipe de France.
"L'attaque, c'est vraiment notre point faible"
"Techniquement, ce n'est encore pas fin, dans les choix des situations de jeu, ce n'est pas toujours bien abouti", juge-t-elle sur Europe 1. "On a vu les Américaines : quand elles prennent le ballon, elles vont vite devant, elles savent ce qu'elles font, les courses sont calculées, elles savent où elles sont les unes les autres… Nous, c'est un peu au petit bonheur la chance par moments. Il va falloir continuer à travailler sur les générations qui vont arriver".
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Parmi les talons d’Achille de cette équipe de France, Sandrine Roux cible tout particulièrement l'attaque. "C'est vraiment notre point faible. On a toujours décrié cette attaque française qui ne marquait pas, et elle l'a encore prouvé ce soir. On a souvent beaucoup d'occasions, mais on ne met pas les ballons au fond", regrette l'ex-internationale. Maintenant, il va falloir mettre des choses en place pour avoir des attaquantes performantes". Et d'appeler notamment à un renouvellement de l'effectif. "Il va peut-être falloir intégrer des jeunes… Préparer l'avenir, c'est maintenant".