À une semaine du coup d'envoi des Jeux olympiques de Tokyo, l'ambiance n'est pas à la fête. Avec la résurgence du Covid-19, l'état d'urgence sanitaire a été rétabli pendant toute la durée de l’événement dans la capitale japonaise, où l'on dénombre plus de 1.000 cas positifs par jour. Une première depuis janvier dernier. Athlètes et membres des délégations sont aussi touchés malgré les mesures strictes.
"On est surveillés par tout le monde"
Jeudi, un sportif a été testé positif à son arrivée sur le sol japonais. Pas d'informations sur son identité ni sur sa nationalité mais une chose est sûre : ce n'est pas un cas isolé. Un membre du staff de l'équipe russe de rugby à 7 a même dû être hospitalisé. Les joueurs ont été placés à l'isolement.
Pourtant, les mesures édictées par le gouvernement japonais sont drastiques. "On est testés tous les matins", confie Laurent Tillie, le sélectionneur de l'équipe de France de volley qui prépare les Jeux avec ses joueurs sur l'île d'Okinawa. Pour eux, il est interdit de sortir de l’hôtel : les trajets se résument entre le quatrième étage qu’ils occupent et le gymnase. Et nul besoin de surveiller les athlètes par GPS. "On est surveillés par tout le monde", constate Laurent Tillie.
Plus de 85% des athlètes sont vaccinés
Malgré l'état d'urgence décrété à Tokyo en début de semaine, le Comité international olympique (CIO) se veut confiant : plus de 85% des sportifs participant aux Jeux seront vaccinés. L’évènement se déroulera également sans public alors que plus de 4,5 millions de billets avaient été vendus avant la pandémie.
Certains sportifs ont même été découragés par la pandémie de coronavirus. Novak Djokovic a annoncé jeudi sa participation la semaine prochaine aux JO de Tokyo mais le tennisman Serbe avait, pendant longtemps, laissé planer le doute sur sa venue. D'autres ont décidé de faire l'impasse, à l'image de Roger Federer. Rafael Nadal ou encore Dominic Thiem.