Contre l’Islande, il voudra marquer les esprits. En entamant son quatrième Euro et sa septième grande phase finale à l’international, Cristiano Ronaldo est LA star du Portugal, et sera attendu par tout un peuple, mardi soir à 21h au Stade Geoffroy Guichard de Saint-Étienne.
L’après Luis Figo, c’est lui. Depuis la retraite après le Mondial 2006 de Luis Figo, c’est Cristiano Ronaldo qui est devenu l’icône du pays lusitanien. Bilan : une demi-finale à l’Euro 2012, un quart en 2008 et un huitième de finale au Mondial 2010. Des blessures récurrentes qui avait empêché CR7 de mener sa sélection vers la victoire finale. Mais cette fois, la donne a changé. Cristiano arrive en forme après avoir glané la Ligue des Champions avec le Real Madrid.
Attaquant d’une sélection inoffensive. Mais si Cristiano Ronaldo explose les compteurs avec le Real, il n’est pas le même buteur providentiel en sélection (58 buts en 126 matches). Depuis l’arrivée de Fernando Santos au poste de sélectionneur en 2014, la moyenne de buts par match des Lusitaniens est de 1,17 (avant le 7-0 face à l'Estonie)... Une misère pour un pays qui a donné naissance à huit Souliers d’Or européen, et qui a comme capitaine celui qui a marqué 364 buts en 347 matchs avec la Maison Blanche madrilène.
“Je suis le meilleur des vingt dernières années”. "Je pense que je suis le meilleur des vingt dernières années [...], et je veux continuer à l'écrire l'histoire", déclarait le joueur le 10 juin dernier dans le magazine italien Undici. Avec un ego supérieur à celui de Booba, Cristiano pourrait bien être numéro 1 dans le monde du rap, comme il est devenu le centre du monde footballistique... en club. Le capitaine de la Seleçao se verrait donc bien remporter la seule distinction qu’il manque à son armoire à trophées : un titre international. Histoire de couronner comme il se doit une carrière très autocentrée.