Alaphilippe le vainqueur est devenu Julian le convalescent. Son année 2022 avait été marquée par une grave chute à Liège-Bastogne-Liège, les maladies et un palmarès famélique pour un coureur de son calibre : deux succès en un an sur le Tour de Wallonie et le Tour du Pays Basque.
2023 est malheureusement, pour lui, partie sur les mêmes bases. Une inflammation du genou le prive ce mercredi de la Flèche Wallonne, la course qui lui a le plus réussi (vainqueur en 2018, 2019 et 2021). Directrice du Tour de France féminin et compagne du cycliste français, Marion Rousse estime que le sort s’acharne sur lui. "Je pense qu’il y en a pas mal qui auraient été désabusés. Lui, il reste tout le temps concentré, sérieux".
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Tomber, se relever, et continuer
Marion Rousse, connue aussi pour son rôle de consultante télé loue sa force de caractère : "C’est ça qui est un peu dur. Sur chaque objectif, il n’arrive pas à être à 100% parce qu’il a toujours des malheurs. Mais moi, il m’impressionne plus à l’heure actuelle en revenant à chaque fois que lorsqu’il remporte 10 courses à l'année".
Julian Alaphilippe devrait néanmoins être au départ de Liège-Bastogne-Liège dimanche, là même où l’an dernier il avait été victime d’une très grosse chute le privant de Tour de France. Cet été, sa participation à la Grande Boucle semble acquise, mais son équipe, dirigée par le Belge Patrick Lefevere, ne cesse de mettre la pression sur Alaphilippe, estimant que ses résultats ne sont plus à la hauteur de son salaire de champion.