Le Tour des Flandres, "De Ronde" comme on dit ici, est autant un évènement sportif que festif. Une sorte de kermesse géante avec ses centaines de milliers de spectateurs qui se massent le long du parcours. Ils pourraient être un million au total ce dimanche. Alors, quand on demande au directeur de course Wim Van Herreweghe, ce qui fait la particularité de l’épreuve, la réponse fuse : "C’est le public ! Tout le monde en Flandre suit le Tour, pas seulement les supporteurs du vélo. C’est une fête nationale !".
Le public a ses lieux de prédilection pour voir passer le peloton : les monts pavés qui ont fait la réputation de cette classique cycliste. "C’est un mélange de monts, de pavés, de petites routes, raconte Alain Deloeuil, directeur sportif de l’équipe nordiste Cofidis. C’est une course atypique, vraiment à part, avec ses passages dans le Vieux Quaremont qui fait souvent la différence".
Les monts pavés et l’ambiance folle
Après plus de 250 kilomètres dans les jambes, le Vieux Quaremont, suivi d’un autre mont pavé de renom, le Paterberg, devraient être une nouvelle fois là où se dénouera la course, avant l’arrivée dans la ville d’Audenarde aux alentours de 16h30.
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Si le Belge Van Aert, le Néerlandais van der Poel et le Slovène Pogacar font office de favoris, les spectateurs français espéreront que Julian Alaphilippe retrouvera le punch, l’explosivité, la fougue, qui lui ont permis d’être double champion du monde. À moins que Valentin Madouas, 3ème l’an dernier, ne remonte le bout de son guidon…