Depuis son but victorieux contre la Roumanie vendredi dernier, Dimitri Payet est comparé à un demi-dieu. Avec les matches ratés de Paul Pogba et Antoine Griezmann, certains lui attribueraient bien volontiers le rôle de nouveau leader des Bleus. Et pourtant, sa carrière n'a pas toujours été celle d'un patron incontesté...
Merci Nantes. Il y a 13 ans, il avait presque décidé d'arrêter le foot. Recalé du centre du formation du Havre en 2003, Dimitri Payet retourne en famille à la Réunion. Jeune adolescent de 16 ans, il veut tout arrêter. Se présente alors une seconde chance... René Degenne, une des figures incontournables du recrutement à Nantes, sera sa bonne étoile. Dimitri Payet refait ses valises, plus mûr et plus déterminé que jamais.
Culot, insouciance et élégance. En arrivant à Nantes, son talent est largement repéré. Serge Le Dizet est le premier entraîneur à l'avoir lancé en Ligue 1, contre Bordeaux le 17 décembre 2005 (0-0). "Quand on l'a intégré dans le groupe pro, il avait déjà fait des choses très intéressantes en CFA", se souvient l'ancien coach des Canaris. "Il avait déjà le talent, le culot, l'insouciance". "Il avait une élégance incroyable quand il jouait", se souvient aussi le milieu de terrain Mathieu Bouyer. "Ses dribbles étaient bons, ses coups francs étaient sublimes".
Onze ans plus tard, il intégrera la liste de Didier Deschamps avec le succès qu'on lui connaît. Le reste se (re)visionne. Tout simplement.
1/2 - Pour vous, quel est le plus beau but de l'#Euro2016 ?
— Téléfoot (@telefoot_TF1) June 12, 2016
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