Le curleur Alexander Krushelnitsky, contrôlé positif durant les JO-2018 à Pyeongchang, a réfuté mardi avoir sciemment "utilisé une substance interdite", se disant "choqué" par la découverte de traces de meldonium dans ses échantillons.
"Je suis prêt à dire ouvertement que jamais, à aucun moment au cours de ma carrière sportive, je n'ai utilisé de substance interdite ou d'autres moyens malhonnêtes", a déclaré le sportif dans un communiqué diffusé sur le site de la Fédération russe de curling. "Je suis catégoriquement opposé au dopage et je me suis toujours efforcé de suivre rigoureusement toutes les règles antidopage", a poursuivi le curleur.
Médaillé dans l'épreuve de curling mixte avec son épouse. Selon Krushelnitsky, médaillé de bronze dans l'épreuve du curling mixte avec sa femme, Anastasia Bryzgalova, son contrôle positif à Pyeongchang a été "non seulement un choc, mais aussi un énorme coup porté à (sa) réputation et à (sa) carrière". "Seule une personne dépourvue de bon sens serait capable de se doper, d'autant plus s'il s'agit de meldonium, à la veille des Jeux olympiques, où le niveau de contrôle est au plus haut", a-t-il ajouté, se disant "plus intéressé que tout autre par une enquête rapide pour éclaircir les causes de ce qui s'est passé".
Le risque : une suspension et la perte de sa médaille de bronze. Le meldonium, surtout utilisé dans les pays d'Europe de l'Est, est normalement destiné à soigner les angines et les cardiopathies afin d'augmenter les performances des sujets malades. Son usage a été détourné notamment dans les épreuves de vitesse, car il accroît la vascularisation du muscle cardiaque. Le curleur russe risque une suspension et la perte de sa médaille de bronze gagnée à Pyeongchang.
C'est un nouveau coup dur pour les JO et la Russie, montrée du doigt depuis deux ans avec les révélations du rapport McLaren sur les manipulations organisées par les autorités sportives russes dans le cadre des Jeux olympiques de Sotchi en 2014.