"Pas le Kylian Saint-Germain" : le Français Kylian Mbappé a affiché jeudi son désaccord avec l'utilisation de son image pour la campagne de réabonnement de la saison 2023-2024 du Paris Saint-Germain, déjà engluée dans une crise sportive. Invitée exceptionnelle de l'émission Europe 1 Sport (tous les soirs de 20 heures à 23 heures en direct sur Europe 1), la ministre Amélie Oudéa-Castéra a manifesté son soutien au meilleur buteur de l'histoire du PSG.
Jeudi en fin d'après-midi, la vidéo, qui devait être destinée uniquement aux abonnés du Parc des Princes, était visible sur YouTube, où elle est affichée en "non répertoriée" et donc pas disponible dans les résultats de recherche. Elle avait été rendue indisponible jeudi après-midi avant de l'être à nouveau, sans modifications. Kylian Mbappé était monté au créneau sur les réseaux sociaux quelques heures plus tôt. Il reprochait à la direction du club parisien d'avoir fait une vidéo le mettant trop en avant, effaçant le restant de l'équipe. Neymar et Lionel Messi ne figurent d'ailleurs pas dans le clip.
>> LIRE AUSSI - Euro féminin 2025 : le fiasco du Stade de France n'a pas plombé la candidature française, assure Oudéa-Castéra
Avant France-Grèce
Et même si cette nouvelle crise en interne soulève plusieurs débats, la ministre des Sports en a pointé un du doigt dans cette affaire : celle du droit à l'image. En septembre 2022, le buteur du PSG avait déjà menacé de boycotter une séance de photo en équipe de France alors que la convention laissait la capacité aux sponsors de la FFF d’utiliser les images des joueurs internationaux ce qui n'était pas du goût du principal intéressé. Amélie Oudéa-Castéra s'est réjouit que le Français "soit très sensible à cette question".
"Que Kylian Mbappé soit sensible au problème du droit à l'image au PSG, c'est normal. En équipe de France, ce problème doit être traité avant France-Grèce" au mois de juin, un match comptant pour les qualifications à l'Euro 2024. "On sait qu'il y a différents enjeux" comme la question du numérique et des NFT. Pour Amélie Oudéa-Castéra, "ce cadre doit être modernisé" dans un très court-terme. Les joueurs voulant davantage contrôler leur image dans un contexte où la vente d'images exclusives sur le numérique connaît une forte progression.