Revivez la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo

Après un an de report en raison du coronavirus, le coup d'envoi officiel des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août) a été donné vendredi au stade olympique de la capitale japonaise. Avec toutes les incertitudes sur la tenue de la compétition et l'absence de public, les organisateurs ont proposé un spectacle de quatre heures plutôt sobre par rapport aux dernières éditions des JO. En fin de soirée, c'est la joueuse de tennis japonaise Naomi Osaka, reflet de la diversité du pays, qui a allumé la vasque olympique.

Les 206 délégations ont défilé en première partie de la cérémonie. Elles comptaient chacune deux porte-drapeaux pour la première fois dans l'histoire des Jeux. La judokate Clarisse Agbegnenou et le gymnaste Samir Aït Saïd ont conduit l'équipe de France dans le stade. Près de 80 athlètes tricolores ont défilé vendredi.

Le point à 17 heures : fin de la cérémonie d'ouverture ! Les organisateurs ont présenté un spectacle plutôt sobre, s'étirant quelques fois dans la longueur, pour rester en phase avec la situation sanitaire mondiale marquée par la pandémie de Covid-19. Parmi les temps forts, le défilé des délégations qui est arrivé assez tôt, en première partie. L'équipe de France olympique s'est présentée en avant-dernière position avec Clarisse Agbegnenou et Samir Aït Saïd comme porte-drapeaux. Le président du CIO, Thomas Bach, puis l'Empereur du Japon, Naruhito, ont officiellement ouvert l'édition tokyoïte. L'autre image marquante a été la diffusion de la chanson de John Lennon, Imagine, avec un globe terrestre bleu et blanc réalisé par des dizaines de drones au-dessus du stade. La cérémonie s'est ensuite conclue par la vasque olympique, allumée par la joueuse de tennis Naomi Osaka.

Le point à 16h50 : Naomi Osaka a allumé la vasque olympique ! La joueuse de tennis japonaise est la dernière porteuse de la torche olympique. Elle a monté les marches et s'est présentée devant un globe divisé en plusieurs figures. Puis l'athlète nipponne a pointé la torche sur la vasque olympique, allumant la flamme pendant les deux semaines de compétition. Des feux d'artifice ont ensuite été tirés depuis le toit du stade.

Le point à 16h40 : l'entrée de la flamme olympique dans le stade ! Le dernier grand rendez-vous pointe le bout de son nez : des athlètes japonais se relayent avec la torche olympique en main. Ils saluent les athlètes présents ainsi que les officiels. La flamme va être allumée dans quelques instants dans l'enceinte du stade olympique de Tokyo.

Le point à 16h30 : démonstration des sports olympiques. Peu après l'ouverture officielle des Jeux, des athlètes japonais exercent un à un les différentes épreuves sportives au programme des JO de Tokyo. Une présentation originale des 33 sports représentés cette année, dont les cinq nouvelles disciplines (surf, escalade, skateboard, karaté et baseball/softball). Il ne reste qu'une poignée de minutes avant le moment attendu de la flamme olympique.

Le point à 16h15 : les Jeux olympiques de Tokyo officiellement ouverts ! Le président du CIO Thomas Bach, suivi de l'Empereur du Japon Naruhito, ont ouvert l'édition japonaise de 2020 reportée en 2021. Des feux d'artifice sont tirés au-dessus du stade.

Le point à 16h10 : discours quelque peu longuets pour l'ouverture des Jeux. Le président du CIO Thomas Bach prend le temps pour souhaiter la bienvenue aux athlètes olympiques, pour remercier les héros de la pandémie de Covid-19 et saluer la présence des réfugiés dans une équipe olympique. Le discours n'est pas encore terminé.

Le point à 16 heures : l'heure des discours a sonné. Comme de tradition dans les cérémonies d'ouverture des Jeux, place aux discours des officiels avec notamment celui du président du CIO, Thomas Bach. L'occasion de préciser que le footballeur français Antoine Griezmann regarde également la cérémonie des Jeux de Tokyo.

Le point à 15h50 : emblème des JO et globe terrestre. Le passage des délégations terminé après un feu d'artifice, la cérémonie reprend son cours avec d'abord les prestations de serment olympique. L'emblème des JO de Tokyo 2020 a ensuite été présenté au centre du stade. Un globe terrestre fait de drones bleus et blancs s'est hissé au-dessus du stade. La musique de John Lennon Imagine résonne dans l'enceinte tokyoïte.

Le point à 15h35 : ça y est, la délégation française est passée ! Environ 80 athlètes tricolores ont défilé dans le stade olympique de Tokyo pendant la cérémonie d'ouverture des JO. Les deux porte-drapeaux Clarisse Agbegnenou et Samir Aït Saïd ont conduit les sportifs français, sous le regard du président Emmanuel Macron. Le gymnaste a même réalisé un salto arrière pour célébrer le passage des Bleus ! Après les États-Unis et la France, le Japon a mis fin au défilé des athlètes.

Le point à 15h30 : du retard pour la délégation française. Le défilé des athlètes prend son temps et retarde encore un peu plus le passage des athlètes tricolores dans le stade olympique de Tokyo. Clarisse Agbegnenou, Samir Aït Saïd et les 80 sportifs français ne devraient plus tarder à se présenter...

Le point à 15h20 : les Portugais fous de joie pendant leur défilé ! Les délégations passent les unes après les autres, dans une certaine sobriété. Le passage du Portugal s'est lui fait remarquer pour son enthousiasme. Les porte-drapeaux de la délégation l'ont agité dans tous les sens, et les athlètes ont fêté leur présence sur le tapis de défilé ! Du baume au cœur juste avant le passage des Français...

Le point à 15h10 : un millier d'officiels assistent à la cérémonie. Des personnalités politiques, des dignitaires étrangers et des journalistes sont présents pour voir les athlètes défiler. Emmanuel Macron est le seul représentant du G7 à avoir fait le déplacement à Tokyo en tant que président du pays hôte des prochains JO, en 2024. Il est accompagné par Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports.

Le point à 15 heures : encore quelques minutes d'attente pour voir nos Bleus ! La délégation française défilera dans la stade olympique de Tokyo en avant-dernière position, soit dans une dizaine de minutes. Les Français succèderont aux Japonais, à domicile pour ces Jeux mais qui ne pourront pas compter sur le soutien de leurs supporters puisque les épreuves, tout comme la cérémonie d'ouverture, se dérouleront à huis clos. La cérémonie d'ouverture est également l'occasion de voir des athlètes défiler dans leur tenue traditionnelle, comme ce fut le cas pour les porte-drapeaux des Tonga.

Les porte-drapeaux des Tonga toujours impressionnants lors des cérémonies d'ouverture des JO.
Crédits : HANNAH MCKAY / AFP / POOL

Le point à 14h50 : les sportifs se regroupent au milieu du stade après leur défilé. L'enceinte commence à bien se remplir avec les délégations nationales déjà passées qui se massent autour du tapis de défilé. Les athlètes de Chine ou encore d'Allemagne se sont présentés à leur tour. L'équipe de France est attendue entre 15 heures et 15h30, mais il reste encore une soixantaine de pays au total. À souligner que deux délégations, le Kirghizistan et le Tadjikistan, n'ont pas porté le masque lors de leur passage.

Le point à 14h40 : les athlètes portent le masque et respectent les distances. Tous les sportifs présents dans le stade olympique de Tokyo portent un masque pour appliquer les gestes barrières. Une grande majorité des délégations défilent également en respectant une distance de sécurité. La Suisse et l'Espagne viennent entre autres de traverser le stade.

Le point à 14h30 : la Russie défile sous bannière olympique. En raison de la sanction internationale appliquée à la Russie après les révélations de dopage, la délégation russe n'est pas autorisée à se présenter avec le drapeau de son pays. Seuls les athlètes "propres" peuvent prendre part aux épreuves sous les couleurs olympiques comme aux JO d'hiver de 2018.

Le point à 14h20 : une musique douce accompagne les délégations. Pas de techno, de rock, de pop ou de funk pour les défilés des athlètes... Les organisateurs proposent une musique douce et sobre qui tranche avec les dernières éditions des Jeux.

Le point à 14h10 : l'équipe de France défilera aux alentours de 15 heures. Certaines grandes délégations nationales ont traversé le stade olympique, à l'image de la Grande-Bretagne, l'Australie, les Pays-Bas ou le Canada. La délégation française emmenée par ses deux porte-drapeaux, Clarisse Agbegnenou et Samir Aït Saïd, se présentera en avant-dernière position puisque la France accueillera les prochains JO, en 2024, et les États-Unis organiseront ceux de 2028.

Le point à 14 heures : des manifestations en dehors du stade olympique. Alors que les délégations nationales défilent, des manifestants se sont rendus devant le stade de Tokyo pour contester la tenue des Jeux olympiques.

Des manifestations ont lieu devant le stade olympique de Tokyo pour contester la tenue des JO.
Crédits : Yuki IWAMURA / AFP

Le point à 13h50 : la suite du défilé des délégations nationales. Toutes les équipes traversent le centre du stade olympique et ne font pas le tour des gradins en raison de l'absence des spectateurs. L'alphabet japonais prévaut pour l'ordre de passage des équipes. La France, elle, sait qu'elle passera en avant-dernier (entre 15 heures et 15h30) puisqu'elle recevra les Jeux en 2024, et les États-Unis seront en dernière position en tant que pays hôte des JO de 2028 à Los Angeles.

Le point à 13h40 : les délégations nationales défilent déjà dans le stade olympique. Un moment attendu qui arrive très vite dans cette cérémonie. La Grèce, pays d'origine des Jeux, a ouvert le bal. L'équipe olympique des réfugiés a pris la relève. À noter que les pays sont rangés dans l'ordre alphabétique japonais, ce qui explique les défilés de l'Irlande et de l'Islande dès le début.

Le point à 13h30 : les anneaux olympiques font leur apparition dans le stade. Les anneaux géants sont tractés par des Japonais au milieu du stade olympique, alors que des danseurs accompagnent la manœuvre tout autour. Le logo des Jeux est alors réalisé, sous les feux d'artifice tirés au-dessus du stade.

Le point à 13h20 : une minute de silence observée pour les victimes de la pandémie. Le organisateurs des JO de Tokyo rendent hommage aux victimes de la pandémie de Covid-19 par une minute de silence. Le stade est plongé dans le noir, alors qu'un artiste réalise des figures au sol, éclairé par un projecteur.

L'hymne japonais retentit alors que le drapeau est hissé. Dans une ambiance feutrée, les forces japonaises d'autodéfense hissent le drapeau du Japon alors que l'hymne du pays est interprété par une artiste nipponne.

Le point à 13h10 : l'Empereur du Japon Naruhito a salué Thomas Bach, président du CIO. Les deux hommes se sont salués à distance, à la méthode japonaise, dans la tribune officielle. Au centre du stade, des athlètes japonais portent un drapeau de leur pays et saluent les officiels.

La cérémonie a débuté à 13 heures, heure française. Pour commencer, la désignation de Tokyo en 2013 comme ville hôte des JO a été rediffusée. Des images des différentes disciplines présentes ont été projetées. Après un rapide feu d'artifice au-dessus du stade, un jeu de lumière a pris place sur le sol. C'est au tour d'un ballet sous une musique douce de prendre la relève.

Une cérémonie d'ouverture "plus simple et plus sobre". La version 2021 de la cérémonie d'ouverture devrait être "plus simple et plus sobre" que les éditions précédentes, ont prévenu les organisateurs, afin de rester "en phase avec la situation" sanitaire et réduire les risques de contamination. Les organisateurs ont voulu faire de la cérémonie d'ouverture un moment d'"empathie" pour exprimer la "gratitude" et l'"admiration" du monde du sport "pour tous les efforts qui ont été déployés" dans la lutte contre la pandémie, qui a fait quatre millions de morts depuis fin 2019.

Un hommage sera également rendu aux victimes du tremblement de terre et du tsunami de 2011 qui avaient entraîné la catastrophe nucléaire de Fukushima et fait près de 18.500 morts. Malgré cette tonalité grave, la cérémonie devrait tout de même être un moment festif, avec les traditionnels tableaux musicaux faisant référence à l'histoire et à la culture du pays hôte et aux valeurs universelles du sport.

Clarisse Agbegnenou et Samir Aït Saïd porte-drapeaux. La délégation française sera représentée par deux porte-drapeaux, la judokate Clarisse Agbegnenou et le gymnaste Samir Aït Saïd. Médaillée d'argent en 2016, Clarisse Agbegnenou savoure de vivre cette expérience comme elle l'a confié au micro d'Europe 1. "Je suis dans la joie et la bonne humeur. Pour moi, c'est tellement un plaisir qu'il n'y a pas de stress. Il n'y a que de la joie et de la bonne énergie."

Pour le gymnaste Samir Aït Saïd, blessé lors des derniers Jeux en 2016, cette nomination comme porte-drapeau est également un honneur. "J’ai eu du mal à le croire. On ne sait jamais, elle aurait pu se tromper et aurait pu penser que c’était Flo [Florent Manaudou] ou Renaud Lavillenie au téléphone. Mais non c’était bien moi", a-t-il raconté sur Europe 1. Les deux représentants tricolores défileront aux côtés de 80 sportifs français.

Emmanuel Macron présent au stade olympique. Alors que la cérémonie d'ouverture se déroulera à huis clos en raison de la recrudescence des cas de Covid-19 au Japon, un millier de personnes (officiels, dignitaires étrangers, journalistes) devraient assister vendredi à la cérémonie d'ouverture dans le nouveau stade olympique de Tokyo, conçu pour accueillir 68.000 spectateurs. Parmi eux, Emmanuel Macron a fait le déplacement en tant que président du pays hôte des prochains Jeux olympiques, prévus à Paris en 2024. Son entourage a été réduit au minimum avec la présence d'un seul ministre à ses côtés, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports.

Des scandales à répétition à quelques jours de la cérémonie. La préparation de la cérémonie d'ouverture des JO de Tokyo a été émaillée de plusieurs scandales survenus ces derniers jours. Le directeur artistique du spectacle Kentaro Kobayashi a été écarté de la cérémonie vendredi dernier en raison d'une mauvaise blague sur l'Holocauste remontant à plus de 20 ans. Ce limogeage est intervenu peu après la démission de Keigo Oyamada, compositeur de l'un des thèmes musicaux de la cérémonie d'ouverture, rattrapé par d'anciennes interviews dans les années 1990 où il expliquait avoir persécuté des camarades de classe handicapés dans sa jeunesse. Des départs qui n'ont pas empêché les organisateurs de continuer "les préparatifs de la cérémonie d'ouverture comme initialement programmé", ont-ils affirmé.