Le temps presse pour l'athlète, originaire du Val-d'Oise. Le décathlonien Kevin Mayer a jusqu’au 30 juin pour réaliser les minimas olympiques. Après un abandon cet hiver aux États-Unis, plusieurs reports au printemps, il abat sa dernière carte ce mardi.
"J'ai plus envie de galérer ou d'aller voyager"
"Aujourd'hui, moi, dans ma tête, c'est dernière chance. J'ai plus envie de galérer ou d'aller voyager. Là, je vis un peu comme un moine chez moi en ce moment. Parce que c'est vrai que dès que je sors, on me crie dessus", explique l'athlète.
8.460 points, c'est le score que doit réaliser Mayer. Rien d’insurmontable pour celui qui a porté le record du monde au-delà des 9.100 points. Seul bémol et pas des moindres, le trentenaire n’a plus terminé un décathlon depuis près de deux ans. La faute à un corps qui grince.
"Bien sûr qu'on a des inquiétudes. Pour y arriver, il faut qu'il n'y ait pas de gros pépins. S'il passe le cap, il fait partie des podiums très sûre pour Paris", explique Jean-Claude Perrin consultant athlétisme d’Europe 1. Et c’est pour ça que tout l’athlétisme français retient son souffle. Lors des derniers Jeux en 2021, puis les mondiaux l’été suivant, Mayer avait rapporté la seule médaille tricolore. Bien donné son nombre point et son classement à mi-parcours, il dispute le 110 mètres haies, sixième épreuve du décathlon ce mardi matin.