C'est le grand jour pour les amateurs de football. L'Euro, initialement prévu en 2020 mais repoussé en raison de l'épidémie de coronavirus, s'ouvre vendredi à Rome par le match Turquie-Italie. Alors que tout était près il y a un an, la crise sanitaire avait donc entraîné le report de la compétition, mais aussi de tous les à-côtés comme les sponsors ou les campagnes publicitaires. Pour quel impact économique ?
Les sponsors n'ont pas quitté le navire
L'incertitude liée à la situation sanitaire a retardé beaucoup d'investissements. Des campagnes calées d'habitude de longs mois à l'avance n'ont été décidées que ces dernières semaines, mais tous les sponsors sont restés.
Et comme toujours, l'impact économique se mesurera grâce aux dépenses de consommation. Aussi, les bars espèrent attirer un maximum de monde. Et il y a bien sûr les produits dérivés. Selon une étude ING, un Français sur cinq a prévu de dépenser 99 euros en moyenne en maillots, casquettes ou décoration.
Les maillots des Bleus devraient bien se vendre
Au micro d'Europe 1, Virgile Caillet, délégué général de l'Union Sport et Cycle, qui représente les commerces et les marques du secteur, anticipe un vrai engouement pour le maillot des champions du monde. "Je vous rappelle qu'en 2018, il y avait eu cette frustration avec beaucoup de supporters qui n'avaient pas trouvé ce fameux maillot deux étoiles à l'époque", explique-t-il. Et les commerçants peuvent compter sur "quelques personnalités fortes sur des maillots qui se vendent bien : Mbappé, Griezmann mais aussi Benzema". Au final, ajoute-t-il : "On pense que cette année, ça va être encore plus fort que d'habitude".
Et preuve qu'un Euro de foot reste très prisé : un annonceur qui voudra être présent avec un spot pendant la mi-temps d'une éventuelle demi-finale avec les Bleus sur TF1 devra débourser 20% de plus qu'en 2016.