Les planètes se sont alignées lundi soir en faveur de l'équipe de France de foot. Il fallait au minimum deux conditions pour que les hommes de Didier Deschamps soient sûrs d'accéder au tour suivant de l'Euro 2020. C'est chose faite grâce, entre autres, aux victoires de la Belgique contre la Finlande (2-0) et du Danemark contre la Russie (4-1) dans le groupe B. Même si elle termine troisième, la France totalisant déjà quatre points dans son groupe F devancera quoiqu'il arrive la Finlande et l'Ukraine, troisièmes de leurs poules respectives avec trois points. Rappelons qu'avec la règle à 24 équipes, sur les six équipes qui finiront à la troisième place de leur poule, seules deux devront faire leur valise à l'issue de la phase de groupes.
A partir de là, les compte d'apothicaires peuvent commencer. Pour les Bleus, assurer la première place du groupe F en réalisant un bon résultat contre le Portugal mercredi soir à Budapest (21 heures) constitue un réel avantage pour le tour suivant.
La Suisse ou l'Ukraine si les Bleus terminent premiers
L'UEFA a déjà prévu dans son règlement de l'Euro (article 21.05) de la répartition (complexe) des équipes en huitièmes de finale selon leur groupe d'origine. Ainsi, si la France s'impose, les Bleus finiront en tête du groupe F et affronteront un meilleur troisième, qui proviendra soit des poules A, B ou C. C'est l'instance européenne qui l'a décidé.
Parmi ces trois poules, la Suisse (A) sait qu'elle sera repêchée grâce à ses quatre points obtenus, à l'image de l'équipe de France. La Finlande (B) et l'Ukraine (C) attendent toujours de connaître leur sort, mais grâce à une meilleure différence de buts, les Ukrainiens sont devant les Finlandais et ont donc plus de chances d'être retenus. Cela signifie que si la Finlande est qualifiée, l'Ukraine le sera automatiquement. Selon les prévisions de l'UEFA, il n'y a que sept combinaisons possibles pour la France en cas de première place du groupe F. Parmi elles, quatre chances de retrouver la Suisse (si la Finlande est éliminée) et trois de jouer contre l'Ukraine (si la Finlande est qualifiée), le 28 juin à Bucarest.
Un potentiel gros d'Europe en cas de 2e ou 3e place
L'équipe de France a donc tout intérêt à terminer à la première place de son groupe pour défier un adversaire à sa portée en huitièmes de finale. Si les Bleus concèdent le match nul face aux Portugais et que l'Allemagne s'impose contre la Hongrie mercredi, la France sera deuxième de la poule F. Dans ce cas, il n'y aura qu'une seule possibilité pour Karim Benzema et ses partenaires : ils rencontreront la nation première du groupe D, c’est-à-dire l’Angleterre à Londres, le 29 juin prochain. Un défi déjà plus relevé.
Enfin, la moins bonne opération des joueurs de Didier Deschamps serait de terminer en tant que meilleur troisième, en cas de défaite contre le Portugal et toujours si l'Allemagne s'impose. Si cela se produit, l'équipe de France retrouverait soit la Belgique (B), soit les Pays-Bas (C) dès dimanche et toujours selon le modèle de répartition des équipes en huitièmes de finale. Des chocs que le sélectionneur Didier Deschamps veut à tout prix éviter à ce stade de la compétition.