Le PSG, qui risque de nouvelles sanctions dans le cadre du fair-play financier (FPF), a plaidé son cas vendredi après-midi lors d'une réunion au siège de l'UEFA à Nyon. Plusieurs représentants du club, dont Jean-Claude Blanc, directeur général adjoint, ainsi que Philippe Boindrieux, directeur général adjoint en charge des finances, et Victoriano Melero, secrétaire général, sont arrivés vers 14h15 pour participer à une réunion avec l'instance européenne de contrôle financier des clubs (ICFC).
Ils en sont ressortis peu avant 17h, sans s'exprimer devant les médias présents. Selon un porte-parole de l'UEFA, une décision concernant le PSG "est prévue début juin".
Le dernier mercato dans le viseur de l'UEFA. Le club parisien, qui vient d'être de nouveau sacré champion de France et disputera le 8 mai la finale de la Coupe de France contre les Herbiers (D3) mais échoue régulièrement sur la scène européenne, est visé depuis septembre par une "enquête formelle" diligentée par l'organisme chargé de faire respecter le FPF au sein de l'UEFA.
Ce dispositif a été mis en place au début des années 2010 pour contraindre les clubs engagés dans ses compétitions (Ligue des champions, Europa League) à ne pas dépenser plus qu'ils ne gagnent (même avec un propriétaire richissime), ni afficher un déficit supérieur à 30 millions d'euros, cumulé sur trois exercices. Paris a réalisé un mercato XXL l'été dernier et dépensé plus de 400 millions d'euros pour engager, notamment, le Brésilien Neymar contre 222 millions d'euros et le Français Kylian Mbappé pour 180 millions d'euros (dont 35 de bonus).