Fin du Grand Prix de France de F1 : un déficit de 27 millions d'euros à régler
Après la fin du Grand Prix de France de Formule 1 au Castellet dans le Var, la dissolution du groupement d'intérêt public qui le gérait sur la Côte d'Azur laisse un déficit d'environ 27 millions d'euros. Ces 27 millions se composent d'un "passif" de 16 millions d'euros et une avance de la Région de 11 millions d'euros.
Quatre mois après l'annonce de la fin du Grand Prix de France de Formule 1 , la dissolution du groupement d'intérêt public qui le gérait sur la Côte d'Azur fait débat, car il laisse un déficit d'environ 27 millions d'euros. "Il y a une ardoise qui est de 27 millions d'euros à se partager", a expliqué à l'AFP le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, l'un des principaux contributeurs à ce groupement d'intérêt public (GIP) qui organisait cette course de Formule 1.
Une avance de 11 millions d'euros de la Région
Ces 27 millions se composent d'un "passif" de 16 millions d'euros, que la structure doit rembourser à ses fournisseurs, et une avance de la Région de 11 millions d'euros, a indiqué une autre source, membre du GIP, confirmant une information du quotidien régional Nice-Matin.
Chacun des acteurs publics (la Région, les métropoles Toulon-Provence-Méditerranée et Nice Côte d'Azur, le département du Var, les chambres de commerce et d'industrie du Var et de la région, et la communauté d'agglomération Sud Sainte-Baume) ainsi que le circuit Paul Ricard, au Castellet dans le Var,devra mettre la main au portefeuille pour payer l'ardoise à hauteur de sa participation dans le GIP. Le conseil régional devrait voter vendredi après-midi en commission permanente une nouvelle avance de 5,8 millions d'euros pour participer au règlement des fournisseurs.