Retenez bien la date : du 10 au 22 septembre, la plate-forme de streaming britannique DAZN, fortement critiquée pour le prix de son abonnement Ligue 1, va lancer une promotion baissant le tarif de son abonnement annuel de 29,99 à 19,99 euros par mois.
"Nous allons lancer une promotion autour de nos offres, valable du 10 septembre au 22 septembre. Concernant l'offre mensuelle (sans engagement, NDLR) qui est de 39,99 euros, les deux premiers mois vont être à 19,99 euros. Donc moins 50% sur les deux premiers mois. Et nous allons faire une promotion exceptionnelle sur l'offre annuelle qui est aujourd'hui à 29,99 euros (par mois), qui sera de 19,99 euros sur 12 mois", a précisé Brice Daumin, le PDG de DAZN France.
"On est content de ce démarrage"
"Les trois premières journées (du championnat de France de Ligue 1, NDLR) ont été cruciales pour nous. On a eu zéro bug. On est content de ce démarrage. Les retours des clubs sont positifs. Une première étape a été franchie. Maintenant, c'est important de construire dans la durée, de tirer les enseignements et de faire évoluer le produit", a-t-il ajouté.
La ruée vers les modes de diffusion illégaux
A l'issue d'un long feuilleton, DAZN a acquis début juillet les droits de retransmission TV de huit matches de L1 par journée pour 400 millions d'euros en moyenne par an, beIN Sports diffusant de son côté une rencontre pour 100 millions d'euros annuels. Mais le tarif de l'abonnement proposé par DAZN (29,99 euros par mois pour un engagement d'un an, 39,99 euros par mois sans engagement) a rapidement suscité de nombreuses critiques, avec une ruée vers les modes de diffusion illégaux.
Selon Le Parisien, au moins 200.000 personnes se sont tournées vers la messagerie Telegram pour regarder le match Le Havre-PSG le 14 août en ouverture de la saison. Les recherches sur Google concernant l'IPTV, une technologie permettant la diffusion de flux vidéo de haute qualité par Internet grâce à un boitier branché à la télévision, ont également explosé. "Beaucoup d'informations convergentes laissent penser qu'il y a une augmentation du piratage, comme chaque fois qu'il y a une alternance chez les diffuseurs", a confié jeudi la directrice juridique de beIN Sports, Sarah d'Arifat.
"DAZN n'est pas plus cher que ce qui a pu exister dans le passé"
"Ça fait quelques semaines qu'on voit le piratage être présenté comme une alternative à DAZN", a déploré Brice Daumin. "Le piratage, c'est du vol. Derrière, il y a des organisations criminelles et mafieuses. C'est tout un écosystème qui est mis à mal. Ce n'est pas que le problème de DAZN. C'est le problème de tous les ayants droit et des distributeurs de contenu", a-t-il ajouté, assurant que "DAZN n'est pas plus cher que ce qui a pu exister dans le passé."