L'Irak accueillera en novembre le 10ème Championnat d'Asie de l'ouest de football dans la ville côtière de Bassora, la première compétition internationale organisée dans le pays depuis les années 1990.
Privé de matches internationaux depuis plus de 20 ans. Les autorités irakiennes ont salué tard dimanche la décision de la Fédération de football d'Asie de l'ouest et de ses 12 pays arabes qui plaidaient de longue date pour le retour des matchs internationaux en Irak. Car depuis les années 1990 et l'embargo international suivi des années de violences confessionnelles et d'attaques djihadistes, l'Irak était privé de foot.
L'équipe nationale et les clubs avaient été forcés de choisir des stades étrangers pour y recevoir leurs matchs internationaux à domicile et les stades du pays tombaient en décrépitude sans grand espoir de voir revenir des foules de supporteurs.
De nouveaux stades. Mais ces dernières années, les différentes instances sportives du pays ont accéléré le processus, inaugurant plusieurs stades, du Kurdistan autonome dans le nord au sud agricole et côtier du pays, alors que les violences faiblissaient sensiblement. En mars, trois mois après l'annonce de la victoire sur le groupe État islamique (EI), la Fifa a levé son interdiction et le mois suivant l'Irak a accueilli plusieurs matchs de la Coupe des clubs de la Confédération asiatique (AFC).
L'Irak est prêt. Aujourd'hui, l'Irak est "impatient d'organiser un événement footballistique majeur et de confirmer que le pays est prêt à tous les niveaux", a assuré le porte-parole de la Fédération irakienne Kamel Zaghir. Les douze sélections participant au Championnat d'Asie de l'ouest sont attendues dans le stade ultra-moderne de Bassora, où ont récemment eu lieu plusieurs matchs de l'équipe nationale irakienne contre l'Arabie saoudite et la Palestine. L'Irak a remporté une fois, en 2002, le Championnat d'Asie de l'ouest, créé en 2000.