Les Crocodiles peuvent-ils retrouver de l'air sur le Vieux Port ? Samedi après-midi, à 17 heures, le Nîmes Olympiques affronte l'Olympique de Marseille dans un duel déséquilibré : lanterne rouge de Ligue 1, le club est aujourd'hui en grande difficulté sur tous les plans. Qu'il parait loin, le temps où Nîmes enchantait la Ligue 1 avec son effectif fait maison, son public de corrida et son jeu pétillant. C'était il y a deux ans à peine. Depuis, certains éléments clefs, comme le créatif Téji Savanier ou le prolifique Denis Bouanga, sont partis.
Primes gelées
En 2020, le coronavirus a fini de briser la dynamique gardoise. Plus de spectateurs, plus de droits TV qui représentent 70% des recettes… Les finances du club sont dans le rouge, comme son maillot. Après avoir gelé les primes, le très discret président Rani Assaf a laissé entendre qu'il ne pourra bientôt plus verser les salaires.
" On voit dans les visages des gens qui aiment ce club. Nous, on l'aime autant qu'eux "
"Cela nous touche, parce qu'on voit dans les visages des gens qui aiment ce club. Nous, on l'aime autant qu'eux", assure l'entraîneur Jérôme Arpinon au sujet des employés et les supporters en colère. "Il faut sauver ce club, parce qu'il y a beaucoup d'emplois. Pour qu'ils soient heureux et ne pas qu'ils nous sifflent, il faut qu'on ait des résultats."
Nouveau stade d'ici à 2025
Plus petit budget de Ligue 1 avec 40 millions d'euros, soit approximativement le salaire annuel brut de Neymar, le Nîmes Olympique veut encore croire en son avenir. Un nouveau stade de 15.000 places devrait être inauguré d'ici à 2025, avec hôtel intégré et vue sur la pelouse. Reste à savoir en quelle division se déroulera le spectacle à ce moment-là.