Alors qu'il semblait gérer son huitième de finale aller de Ligue des champions, mercredi, le PSG s'est mis à subir le jeu du Real Madrid, dans un schéma qui a rappelé les dernières minutes de la "remontada" concédée à Barcelone au même stade de la compétition, la saison dernière (1-6). Alors que la fin de la rencontre approchait, les Parisiens ont encaissé deux buts (3-1 score final) Mais les hommes de Unai Emery sont combatifs et n'ont pas renoncé à se qualifier lors du match retour pour les quarts de finale. Les critiques visant leur entraîneur ont, elles, été balayées par Neymar et Marquinhos.
Manque de maturité, selon Neymar. "Mon analyse, c'est que nous avons commis des erreurs à certains moments. Nous n'avons pas eu la tranquillité et la maturité, surtout en fin de match. Je crois qu'il a manqué quelques petites choses à notre équipe", a commenté Neymar à la fin de la rencontre. Il reste donc à s'améliorer si le PSG veut vaincre lors du match retour, selon l'attaquant brésilien : "nous n'avons pas fait un mauvais match, mais je crois que nous devons être meilleurs si nous voulons éliminer le Real Madrid". Analyse un peu différente du côté de Marco Verratti : "ce 3-1 n'est pas du tout mérité". "Ce n'est pas le résultat qu'on attendait parce qu'on a fait une bonne prestation jusqu'à la 80e minute, on s'est procuré beaucoup d'occasions (...) qu'on n'a pas réussi à marquer", déplore-t-il. Pour le milieu de terrain italien, le PSG "ne peut pas sortir dès les huitièmes (...). Il y a beaucoup de confiance, on va tout essayer pour se qualifier".
"On soutient le coach". Sur les choix tactiques étonnants de Unai Emery (Thiago Silva, Di Maria, Diarra et Pastore sur le banc tout le match), "je ne veux pas faire de commentaires", a déclaré Neymar. "C'est lui l'entraîneur, c'est lui qui commande et il fait ce qu'il souhaite avec l'équipe", a-t-il cependant ajouté. Mettre Silva sur le banc, "c'était un choix du coach", a constaté de son côté Marquinhos. Tout en reconnaissant qu'"il n'y a pas un joueur qui aime être sur le banc pour un match comme ça". De son côté, le président Nasser Al-Khelaifi s'est contenté d'observer : "c'est le coach qui a pris une décision, on soutient le coach, on est derrière lui à 100%. C'est la décision du coach et tout le monde doit l'accepter".
Al-Khelaifi interpelle sur l'arbitrage. "Ça suffit maintenant", "quand on joue contre une grande équipe c'est la même chose", a clamé le président du Paris SG Nasser Al-Khelaifi, remonté contre l'arbitrage après la défaite mercredi de son équipe. "Quand on joue contre une grande équipe, c'est la même chose, toujours. L'année dernière contre Barcelone, cette année contre le Real... Ok, le Real Madrid c'est une grande équipe, mais ça suffit maintenant, l'UEFA doit faire quelque chose", a clamé le président du PSG. "Je ne dis pas qu'on a perdu à cause de l'arbitre, parce que les choses étaient claires, mais il y a de petits détails qui changent beaucoup de choses. Je pense spécialement au carton jaune d'Adrien Rabiot, ce n'est pas un carton jaune, c'est sûr. L'UEFA doit faire quelque chose, ce n'est pas possible pour le foot de continuer comme ça", a-t-il encore déclaré devant la presse après la rencontre.