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Jean-Baptiste Marty / Crédit photos : Andrea Savorani Neri / NurPhoto via AFP , modifié à
Pour éviter le moindre incident à l'occasion de la rencontre de football opposant la France à Israël, ce jeudi, le ministère de l’Intérieur a mobilisé 4.000 policiers et gendarmes au Stade de France et 1.500 ailleurs dans Paris. Aucun drapeau palestinien ne sera autorisé.

C’est ce soir : France-Israël, au Stade de France, une rencontre classée à très "haut risque", scrutée de près par les autorités. Dans un Telegram que nous avons pu consulter, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a donné ses dernières consignes aux 4.000 policiers et gendarmes déployés à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur du stade. 

Deux unités d'élite déployées

Autour de l'enceinte dyonisienne, 26 compagnies de CRS et de gendarmes mobiles seront déployées pour contrôler les supporters, avec l'obligation de montrer une pièce d’identité pour accéder au stade. Le dispositif sera élargi à l'ensemble de la capitale, 1.500 policiers étant également mobilisés ailleurs dans Paris. "Nous exercerons une surveillance toute particulière dans des quartiers, sur des lieux qui sont fréquentés par nos compatriotes de confession juive", a assuré Bruno Retailleau. Ce dernier a également informé de la présence de forces de police en tenue civile.

Des policiers seront présents dans les transports en commun, et des bus seront réquisitionnés pour transporter les supporters israéliens hautement sécurisés une fois dans le stade. Chose rare, voire inédite, deux unités d’élite, la BRI et le RAID seront déployées, aux côtés du Mossad, les services secrets israéliens. Une sécurité supplémentaire pour les 150 à 200 supporters venus d’Israël, tous installés dans un parcage en hauteur.