Pas question de céder à la peur. Alors que les attentats de Paris ont jeté un doute sur la capacité de la France à accueillir l'Euro 2016 en juin prochain comme prévu, Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, l'une des villes organisatrices, s'est dit confiant ce mardi. "La meilleure réponse à ces actes terroristes, c'est de vivre et d'organiser des choses", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1.
L'Etat débloque des moyens. "Les événements nous appellent à davantage de prudence, a-t-il reconnu. Il faut qu'on s'organise pour que tout soit sous contrôle". Un travail qui a d'ores et déjà commencé puisque l'Etat, qui ne comptait pas, au départ, mettre la main au porte-monnaie, s'est selon les informations Europe 1, engagé à donner des moyens supplémentaires aux communes qui accueilleront des matchs, afin de sécuriser les événements. De nouvelles caméras de surveillance seront installées aux abords des stades et une attention particulière sera apportée à la sécurisation des "fans zones", ces espaces où se réunissent plusieurs dizaines de milliers de spectateurs pour regarder les retransmissions des rencontres sportives.
La "fan zone" maintenue. "Depuis un an et demi que nous travaillons avec nos équipes, la sécurité a toujours été une priorité", assure Gaël Perdriau. Au stade Geoffroy-Guichard, onze caméras de vidéosurveillance supplémentaires ont été mises en place et "les dispositifs de sécurité initiaux ont été renforcés". Et le maire ne compte pas renoncer à la "fan zone", quitte à "rajouter des moyens" pour assurer la sécurité.