En l'absence de la légende Rafael Nadal, les spectateurs de la porte d'Auteuil ont les yeux rivés sur son éternel rival serbe : Novak Djokovic. L'ancien numéro 1 mondial et double vainqueur de Roland-Garros (2016, 2021) revient à Paris avec l'objectif de soulever un 23e titre du Grand Chelem, un record sur le circuit masculin. Avant son match du deuxième tour ce mercredi, programmé en session de nuit face au Hongrois Marton Fucsovics, Novak Djokovic s'est confié au micro d'Europe 1, radio officielle de Roland-Garros.
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"J'ai reçu beaucoup de soutien du public français ici"
L'un des plus grands joueurs de tennis de tous les temps, fort de ses 22 victoires en Majeur depuis sa victoire en début d’année à l'Open d'Australie, estime d'abord que chaque titre est différent. "Tous les Grands Chelems sont les plus grands tournois de l'histoire de notre sport, donc ils sont sur le même plan, mais les sensations sont différentes parce que les surfaces sont différentes", expose-t-il sur Europe 1, prenant ensuite son exemple personnel.
"Cela dépend des joueurs individuellement. Je me sens plus confortable sur d'autres surfaces que la terre battue", admet Novak Djokovic, qui explique avoir pourtant beaucoup joué sur ocre quand il a grandi en Serbie. "J'ai plus de chances, d'opportunités, de gagner un autre Grand Chelem sur une autre surface", convient-il, "mais à Paris, je me trouve bien. J'ai reçu beaucoup de soutien du public français ici dans ma carrière", souligne le Serbe
Gagner Roland-Garros, "c'était quelque chose que je désirais beaucoup"
Novak Djokovic garde en mémoire son premier titre glané sur la terre battue parisienne, en 2016, qui lui a permis de compléter sa collection de titres en Majeur. "La première fois, c'était vraiment quelque chose que je désirais beaucoup, beaucoup. J'éprouvais vraiment beaucoup de difficultés à dépasser la dernière étape. Pendant plusieurs années, je n'ai pas vu le succès parce que Nadal m'a arrêté de nombreuses fois ici", relate l'ancien numéro 1 mondial.
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"La première fois, quand j'ai gagné Roland-Garros, on peut dire que c'était l'une des trois plus belles sensations dont j'ai le souvenir", sourit l'actuel numéro 3 mondial, qui se remémore ce jour du 5 juin 2016 : "Je vois ma vie et ma carrière parce que c'était le seul Grand Chelem que je n'avais pas gagné jusqu'à ce moment". Pour inscrire de nouveau son nom au palmarès des Internationaux de France, Novak Djokovic devra sans doute croiser la route du phénomène espagnol Carlos Alcaraz, un des principaux favoris du tournoi et relève toute trouvée de Rafael Nadal.