Lewis Hamilton a dégainé le premier en dominant les qualifications du Grand Prix des États-Unis samedi, mais Sebastian Vettel a les armes pour lui répondre. Ils seront côte à côte en première ligne dimanche avec, à l'horizon, pour le Britannique, le titre de champion du monde.
Le titre de champion du monde à la clé pour Hamilton. Avec 59 points au classement général et un maximum de 100 points encore en jeu, le pilote Mercedes, Lewis Hamilton, a dans son viseur une quatrième étoile de champion du monde. Il peut même être sacré sur le circuit des Amériques dimanche s'il s'impose et si Vettel finit au-delà de la 5ème place, ou s'il termine 2ème et si l'Allemand n'entre pas dans le top neuf.
Hamilton en grande forme. Depuis son arrivée dans le Texas, Hamilton est sans rival : il a dominé les trois séances libres et les trois parties des qualifications, améliorant à chacun de ses tours, ou presque, le record du circuit. Résultat, il a décroché la 7ème pole position de sa carrière, la onzième en 2017, avec un chrono d'1 min 33 sec 108/1.000ème, soit presque deux secondes de moins que sa "pole" de 2016 (1:34.999).
Mais Hamilton se refuse, malgré la supériorité manifeste de sa monoplace, à tout triomphalisme : "Ce duel, c'est comme une partie d'échecs, cela peut se jouer jusqu'au bout, il y a encore beaucoup de courses et de points à empocher", a-t-il prévenu. "Je suis là pour gagner la course et à terme gagner le titre", a insisté celui qui peut rentrer dans le top 5 des pilotes les plus titrés de l'histoire, tout en estimant "improbable" que son sacre ait lieu dimanche.
Des débuts difficiles pour l'Allemand. Vettel, lui, n'a plus le choix. "La configuration est très simple pour nous : il faut gagner. On a encore une chance et on va la jouer jusqu'au bout", a insisté le pilote Ferrari. Le quadruple champion du monde ne cachait pas son soulagement après avoir signé le 2ème chrono des "qualifs", à 239/1.000e d'Hamilton : "Notre semaine ici n'a pas très bien débuté, mais l'équipe a travaillé d'arrache-pied pour que je dispose d'une voiture dont je sois content", a-t-il rappelé.
Red Bull en embuscade. Red Bull n'est pas loin : l'Australien Daniel Ricciardo a signé le 4ème temps en Q3 et Max Verstappen le 6ème, mais le Néerlandais s'élancera en fond de grille après avoir modifié des éléments de son moteur qui lui ont valu une pénalité de 15 places.
Pour son premier week-end avec Renault, l'Espagnol Carlos Sainz Jr, transfuge de l'écurie Toro Rosso, a fait forte impression avec le 7ème temps des qualifications, juste devant l'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Honda).
Deux Français sur la ligne. Attention aussi au Français Esteban Ocon, pourtant malade. Il a amené sa Force India en 3ème ligne, avec le 6ème chrono, le meilleur réalisé par un monoplace n'appartenant pas aux trois "top teams" du plateau. L'autre Français du paddock, Romain Grosjean, a connu une grosse frayeur, en évitant de justesse le Canadien Lance Stroll (Williams), mal placé dans un virage et qui a écopé de trois places de pénalité. Pour son Grand Prix "à la maison" avec l'écurie américaine Haas, Grosjean s'est hissé en Q2, mais a dû se contenter du 14ème temps : "c'est notre problème habituel, on arrive pas à utiliser les pneus comme il se doit", a-t-il regretté.