Ce dimanche à Portimao, au Portugal, le pilote Français Fabio Quartararo, sur sa Yamaha, a remporté en solitaire son deuxième Grand Prix moto de la saison. Déjà vainqueur au Qatar il y a deux semaines, Fabio Quartararo a pris la tête du championnat du monde de MotoGP après trois courses avec 15 points d'avance. Jusqu'ici, un autre Français, Johann Zarco (Ducati-Pramac), était le leader de ce classement. Si ce dernier a chuté au 20e tour alors qu'il pouvait prétendre au podium après avoir mené le début de la course ce dimanche, le MotoGP compte bien sur ces deux pilotes prometteurs pour s'imposer en France.
"C'est le résultat qui fait l'image du sport"
Pour le moment, la discipline reste méconnue en France. En Italie, la star Valentino Rossi l'a portée sur le devant de la scène. L'Espagne compte de son côté des champions du monde à la pelle, dont le casse-cou Marc Márquez. Dans l'Hexagone en revanche, la moto est un sport de niche. Mais sa notoriété pourrait grandir grâce au fameux duo Quartararo-Zarco, espère Claude Michy, le promoteur du Grand Prix de France qui aura lieu en mai. "On n'avait pas de pilotes français qui portaient la victoire et c'est le résultat qui fait l'image du sport", estime-t-il au micro d'Europe 1 pour expliquer la médiatisation assez peu importante de son sport.
"Même quelqu'un qui n'aime pas la moto peut vraiment s'amuser à regarder"
"Et en plus, bon, le sport mécanique, avec toutes les notions un peu écologiques derrière, les médias ont peut-être un peu de mal... Mais là, maintenant, ils vont être obligés", sourit-il. "J'espère vraiment que le grand public commencera à s'intéresser de plus en plus à la moto en regardant la course du Qatar", espérait Fabio Quartararo au micro d'Europe 1 avant sa course au Portugal.
"Sincèrement, c'était une course magnifique avec beaucoup de dépassements", disait-il également à propos de sa précédente prestation, au Qatar, également remportée. "Même quelqu'un qui n'aime pas la moto peut vraiment s'amuser à regarder ça." Nul doute qu'avec une deuxième victoire ce dimanche, le discours du pilote français n'a pas changé.