Guy Roux, c'est Auxerre et Auxerre, c'est Guy Roux. Mais ce temps n'est-il pas révolu, maintenant que l'entraîneur bourguignon de 81 ans a moins de responsabilités au sein du club de l'Yonne ? Dans l'émission Face aux auditeurs sur Europe 1, diffusée dimanche, le technicien revient sur sa relation au club dont il fut l'entraîneur de 1961 à 2005, avant un dernier challenge raté sur le banc de Lens en 2007. Depuis quelques temps, la figure la plus célèbre de l'AJ Auxerre a été poussée vers la sortie par la sortie par la direction actuelle.
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Les relations sont notamment tendues avec Francis Graille, le président du club qui a un "caractère", selon Guy Roux. "Il voulait acheter un terrain à la ville d'Auxerre et moi je ne souhaitais pas qu'il l'achète. Je l'avais dit au maire", raconte l'ancien coach. "Récemment, c'est là-dessus que j'ai été mis en minorité (au sein de l'association AJA, actionnaire minoritaire du club professionnel, NDLR) et donc il va acheter le terrain."
Présence minimale aux entraînements
En parallèle de cette polémique entre les deux personnalités, Guy Roux n'est plus aussi présent qu'avant. D'abord parce que le club l'a poussé à quitter ses fonctions de représentant de l'association AJA au sein du club professionnel, en octobre 2018. Mais aussi parce qu'il a lui-même décidé de prendre du champ. "Je ne suis presque pas présent, même au stade, confie-t-il. J'y vais de temps en temps (...), j'ai vu quatre matches depuis le début de l'année."
Et alors que Francis Graille l'avait privé d'accès à certains terrains d'entraînements, Guy Roux minimise aujourd'hui l'interventionnisme qui lui a été reproché au sein du club icaunais. "Je vais parfois à l'entraînement, parce que j'ai des bonnes relations avec les entraîneurs, et des excellentes avec Jean-Marc Furlan, l'entraîneur actuel. Mais je ne reste jamais plus d'un quart d'heure."