Le Serbe de 35 ans Novak Djokovic vise à Melbourne un 22e titre du Grand Chelem pour égaler le record de Rafael Nadal. Un tel dixième trophée dans le Majeur australien, l'Open d'Australie, lui permettrait également de reprendre la place tant convoitée de numéro 1 mondial.
Journaliste : Comment gérez-vous votre jambe ?
Novak Djokovic : "Au jour le jour. On fait énormément de choses. Et tous ces traitements, ces machines que nous utilisons, c'est vraiment exténuant. Mais c'était, et c'est encore, nécessaire pour que je sois en état de jouer. Et je suis très heureux que mon corps ait aussi bien répondu: aujourd'hui je n'ai ressenti aucune douleur. Ca veut dire que nous allons dans la bonne direction. Mais je ne veux pas crier victoire trop tôt parce que je ne sais pas comment le corps réagira demain et pour le prochain match. Mais ce que j'ai ressenti aujourd'hui était fantastique."
Journaliste : Il y a une semaine, auriez-vous imaginé en être là ?
Novak Djokovic : "Pour être honnête, je ne pensais alors pas que j'y arriverais. Avec l'expérience de ces circonstances particulières, je sais aussi que mon corps réagit bien en général. Mais il est arrivé que le corps réagisse bien un jour et mal le lendemain. C'est pour ça que je prends les choses au jour le jour. Je vais continuer de faire ce que j'ai fait jusque-là car ça m'a permis d'en arriver là. Et j'espère que ça va encore s'améliorer."
Journaliste : Pensez-vous désormais être en mesure de remporter le titre ?
Novak Djokovic : "Depuis une semaine je ne pensais pas au titre, juste à être suffisamment bien pour jouer le match suivant... jusqu'à ce soir. Parce que ce soir, la façon dont j'ai joué, dont je me suis senti, me donne des raisons de croire que je peux aller au bout. J'ai toujours cru en mes capacités à aller au bout en terme de tennis. Mais ma jambe ne me donnait jusque-là pas beaucoup d'espoir sur l'ensemble du tournoi. Ce soir, si."