Le football, le ping-pong, et surtout... la boxe. Loin de son costume d'ancien Premier ministre, de maire du Havre ou de président du parti Horizon, Édouard Philippe est un grand amateur de sport. Admiratif du grand boxeur américain Mohamed Ali, dont il garde plusieurs photos dans son bureau d'édile, Édouard Philippe a lui-même décidé d'enfiler les gants et de monter sur le ring il y a quelques années. Une passion qui le suit désormais et qui l'aide dans sa carrière politique, comme il l'explique au micro de Et si on parlait sport ?, même s'il regrette de ne pas avoir commencé plus tôt.
"J'aime l'ambiance et l'exigence que la boxe impose"
"J'ai découvert la boxe assez tard. Quand j'étais adolescent ou jeune adulte, je trouvais ça bien. J'aimais bien l'ambiance, mais le sport en lui-même, j'avais la trouille d'y aller", reconnaît-il au micro de Jacques Vendroux. "J'avais 44 ans quand j'ai commencé, et ça a été un coup de foudre. Je suis un amateur qui regrette d'avoir commencé la boxe à 44 ans, qui en a 52 aujourd'hui, et qui est capable de faire deux ou trois reprises à la suite, et deux ou trois entraînements par semaine. Mais physiquement, c'est très dur."
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Un sport difficile et exigeant, dont l'ancien Premier ministre ne peut plus se passer. "J'aime l'ambiance et l'exigence que cela impose et ça me fait du bien, physiquement et moralement", détaille Édouard Philippe. Des compétences bien utiles dans la vie politique : "ça me permet de rester calme à peu près en toute circonstance. Tous les sports de combat vous permettent à la fois d'avoir beaucoup plus confiance en vous et en même temps d'être beaucoup plus respectueux, beaucoup plus humble vis-à-vis des autres", ajoute-t-il, en rejetant l'idée qu'il puisse s'agir d'un sport violent.
Une pratique utile en politique
"C'est un sport de maîtrise. Et quand on sait se battre, quand on sait combattre, quand on commence à savoir donner des coups, avoir une technique, une agilité, une précision dans ses coups, une capacité d'enchaînement... on a beaucoup plus confiance en soi et on est en même temps beaucoup plus respectueux des autres parce qu'on voit tout le chemin qu'il reste à faire pour devenir meilleur", explique le maire du Havre.
Comme en politique, ce sport de combat est "une pratique exigeante et c'est difficile d'être totalement désinvolte quand on fait de la boxe", assure Édouard Philippe au micro de Et si on parlait sport ?.