À deux ans des Jeux Olympiques de Paris, la France lance l'offensive antidopage. Les instances dirigeantes du sport ont tenu leur colloque annuel sur la question, jeudi à Paris. A deux ans des Jeux, la France ne veut pas passer au travers de la lutte contre le dopage. Des mesures significatives ont été prises.
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"Les référents antidopage sont obligatoires dans chaque fédération", explique Brigitte Henriques, présidente du Comité national olympique et sportif français. "On va continuer à faire en sorte que les fédérations qui n'étaient pas encore dans les clous par rapport à ça le soient. Et nous, on va animer ce réseau de référents antidopage pendant les deux ans qui viennent. Et ça y est, on est en ordre de bataille pour le faire. On ne peut pas se permettre d'avoir un sujet par rapport au dopage pendant les Jeux de Paris 2024."
Un appel à la vigilance auprès des jeunes
Malgré les conseils et la prévention, les jeunes athlètes ne restent pas insensibles aux mirages des produits dopants. Dominique Laurent, présidente de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), confie : "Depuis une dizaine d'années, ça s'est développé auprès des jeunes. L'idée est que les produits sont accessibles facilement du fait de l'accès à l'internet. Il faut être encore plus vigilant maintenant."
Maintenant, pour limiter au maximum les risques, une formation d'éducateur antidopage a été mise en place par l'AFLD. L'objectif est que 100 éducateurs soient formés et déployés sur le terrain d'ici à la fin de l'année.