Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a dit vendredi depuis la Maison Blanche que son pays était déterminé à juguler les contaminations au coronavirus et à organiser des Jeux olympiques "en toute sécurité" cet été. A moins de 100 jours de l’ouverture, le Japon n’exige pas pour le moment que les participants soient vaccinés, mais le Comité international olympique l'encourage. Bon nombre de nations, dont la France, l’envisagent pour leurs équipes.
Jusqu’à présent, les sportifs ne sont pas prioritaires mais l’équipe de France olympique pourrait le devenir rapidement. Des discussions sur les modalités de vaccination sont en cours, comme l’a précisé la ministre déléguée aux sports, Roxana Maracineanu. "Aujourd’hui, on est en discussion avec le ministère de la Santé pour voir quel vaccin, quand où, comment. Mais ce qui est important, c’est que les athlètes, leur staff, et leurs entraineurs puissent se rendre à Tokyo en toute sécurité par rapport au Covid."
1.600 athlètes et membres du staff pourraient être vaccinées
Selon les informations d'Europe 1, l'idée serait que la vaccination des premiers membres de la délégation olympique commence dès la fin du mois ou au début du mois de mai. 1.600 athlètes et encadrement, pourraient recevoir une injection avant de partir au Japon.
Le champion olympique de saut à la perche, Renaud Lavillenie, y est favorable. "J’ai l’intention de partir en stage à l’étranger mais le fait de ne pas être vacciné complique considérablement la tache. Et puis cela permettrait de rassurer car on sait que quoiqu’il arrive, il y aura des protocoles lourds. Mais c’est le prix à payer pour avoir des Jeux olympiques", confie-t-il au micro d'Europe 1. Les Etats-Unis, l’Australie la Pologne, Israel, et la Hongrie ont déjà commencé.