Vingt médailles, soit cinq de plus qu'il y a quatre ans, à Sotchi : l'équipe de France olympique a clairement affiché ses ambitions, alors que les Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang s'ouvrent vendredi. Comme le chef de file Martin Fourcade en biathlon, la skieuse Tessa Worley visera l'or en géant. Si la concurrence s'annonce féroce, Marielle Goitschel, double championne olympique (de géant en 1964 et de slalom en 1968), la "voit bien [lui] succéder".
"Je pleurerais de jouer". "Elle va avoir des adversaires redoutables, l'Américaine Mikaela Shiffrin, l'Allemande Viktoria Rebensburg et d'autres, mais c'est un vrai bouchon de champagne. Quand elle est bien partie, si elle ne perd pas trop de temps dans la première manche, je la vois bien me succéder. Je pleurerais de joie", confie sur Europe 1 l'ex-skieuse aujourd'hui âgée de 72 ans. Pour cela, il lui faudra en tout cas mettre son réveil lundi, à partir de 2h15.
"C'est une fille formidable". En attendant, Marielle Goitschel ne cesse de dresser des louanges à l'égard de la jeune Française, double championne du monde en géant (2013 et 2017) et qui vient tout juste de remporter sa première victoire de la saison à Lenzerheide, en Suisse : "Tessa, je l'adore, c'est une fille formidable. Elle a le mental, elle a tout. Avec ma sœur Christine (également championne olympique en 1964 ndlr), quand on la voit, on a l'impression de se revoir il y a 50 ans".