L'État s'inquiète des risques financiers éventuels que pourrait poser l'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. C'est ce qu'affirme le Canard enchaîné dans un article publié cette semaine. Selon le journal, le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin a demandé à l'Inspection générale des finances de déterminer quels sont les risques financiers encourus par l'État. Et Bercy n'est pas plus rassuré. Dans une note que s'est procurée l'hebdomadaire, la directrice du Budget affirme que "les salaires envisagés pour les personnels du Cojo (comité d'organisation Paris 2024) posent d'ores et déjà problème".
Le comité de candidature aurait en effet dessiné une grille salariale dans laquelle le président du Cojo, Tony Estanguet toucherait plus de 450.000 euros par an.
DEMAIN DANS LE CANARD
— @canardenchaine (@canardenchaine) 10 octobre 2017
Document : Bercy panique devant les factures de l'organisation des JO
Le comité dément les montants évoqués. Une information aussitôt démentie par le comité Paris 2024. Dans un communiqué diffusé mercredi, il affirme que le document cité est une note technique qui s'appuie sur le travail d'un cabinet de recrutement mais que, pour l'heure, les travaux sur la rémunération des dirigeants commencent tout juste et "devront faire l'objet de discussions avec les membres fondateurs de Paris 2024", c'est à dire l'Etat, la ville de Paris, la région Île-de-France et les comités olympiques et paralympiques.