Plus de deux semaines après le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas, le patron du comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris Tony Estanguet a assuré mardi que les conditions de sécurité seront "au rendez-vous"pour les athlètes et les spectateurs dans neuf mois. Interrogé sur l'impact que pouvait avoir un tel conflit, combiné à une menace terroriste relevée en France après l'attentat d'Arras et l'attentat de Bruxelles, Tony Estanguet a rappelé que le projet de Paris-2024 avait été lancé "au lendemain des attentats de 2015".
>> LIRE EGALEMENT - JO de Paris 2024 : quel impact sur le marché de l'immobilier dans la capitale ?
"Un dispositif sans précédent"
"Ce contexte extrêmement tendu, avec des menaces, est quelque part présent depuis le début de cette aventure", a-t-il assuré en marge de la présentation du para-marathon. "C'est un dispositif sans précédent qui est mis en place par l'État pour sécuriser l'organisation des Jeux", a-t-il rappelé. "Depuis le premier jour de ce projet, dès la phase de candidature, l'ensemble des décisions qui ont été prises ont été prises en prenant en compte un risque maximal sur la sécurité".
"Ce qui arrive aujourd'hui, le contexte international et national, est bien évidemment pris en compte. Mais quelque part, il l'est depuis le début du projet, même s'il faut continuer à ajuster le dispositif jusqu'au bout. Mais on avance, que ce soit sur les cérémonies ou sur les compétitions, avec ambition", a-t-il expliqué.
>> LIRE AUSSI - JO 2024 : le comité d'organisation et des agences chargées des cérémonies d'ouverture perquisitionnés
Des craintes autour de la cérémonie d'ouverture
Le gouvernement s'est penché vendredi sur les questions de sécurité des JO de Paris à l'occasion d'un comité interministériel à Matignon. La guerre, déclenchée par une attaque sans précédent lancée par les terroristes du Hamas en Israël le 7 octobre, a soulevé de nouvelles craintes quant à la sécurité, et tout particulièrement autour de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, pour la première fois de l'histoire hors d'un stade.
"L'organisation d'une cérémonie d'ouverture sur la Seine au cœur de Paris intègre des conditions de sécurité qui seront au rendez-vous", a indiqué Tony Estanguet mardi. "On ajuste avec l'État tous les dispositifs et c'est pour ça que les jauges, notamment sur les quais hauts ne sont pas encore complètement arrêtées", a-t-il ajouté.