Il n’y a pas eu de miracle pour les "combinés" français. Les relayeurs voulaient offrir à leur leader emblématique Jason Lamy-Chappuis une belle dernière sortie pour sa dernière course olympique, mais ils ne sont pas parvenus à rattraper le retard accumulé à l’issue de l’épreuve des sauts. Le champion olympique de Vancouver, accompagné d’Antoine Gérard, de François Braud et de Maxime Laheurte, doit se contenter de la cinquième place. Devant, c’est l’intouchable Allemagne qui s’est imposée, devant l’Autriche et la Norvège.
Aucun sauteur ne s'est loupé. Arrivés avec un podium (troisième place) cet hiver pour la première compétition par équipes à Lillehammer, les Français sont malheureusement tombés sur très forts. Une partie de la médaille s'était déjà envolée après l'épreuve de saut. Jeudi, aucun des sauteurs des cinq grandes nations du combiné nordique (Autriche, Allemagne, Japon, Norvège, France) ne s'est loupé sur le grand tremplin, proposant un concours de très grande qualité. Mais les Français accusaient plus d'une minute de retard pour le titre olympique et plus de quarante secondes de retard pour le podium sous les Anneaux, avant la course de ski de fond.
Adieu. Lors du relais de ski de fond, les Français ont alors régulièrement perdu du temps et n'ont jamais pu envisager de revenir sur les quatre équipes de devant. Pour Lamy-Chappuis, porte-drapeau de la délégation française en 2014 aux JO à Sotchi, il s'agissait de la dernière apparition sous les Anneaux, un adieu pour le quintuple champion du monde (deux en individuel, deux en sprint par équipes et un par équipes).