Lors d'une conférence de presse, mercredi 25 janvier, au siège du comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, Tony Estanguet a fait un point d'étape sur l'avancée de l'organisation de l'événement, ainsi que sur la situation de la billetterie, ouverte depuis le 1er décembre. Alors que la Cour des comptes a récemment pointé des retards dans la signature de contrats, le président du Cojo a tenu à rassurer.
"Parfois cela peut prendre un peu de temps pour tomber d'accord", a expliqué Tony Estanguet. "Il n'y pas d'urgence, on est dans les temps", a-t-il assuré. Dans un rapport remis en janvier, et présenté au Parlement, la Cour des comptes avait fait état de retards dans la signature de contrats par le Cojo, évoquant "un risque opérationnel et un risque financier".
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LVMH prochain sponsor ?
"On a "challengé" le modèle au cas par cas", a dit Estanguet. " À date, 90% de ces périmètres sont déjà sécurisés", a-t-il ajouté, soucieux de "rassurer" après le rapport de la Cour des comptes.
Dans ses priorités, il a pointé en numéro un "la dimension ressources" à la fois "humaines" et "financières" alors que l'objectif des ressources de partenariats a été rehaussé en décembre à 1,226 milliard d'euros. Le Cojo escompte avoir récolté 92% de cet objectif fin 2023. Sur ce sujet, alors que manque à l'appel encore un grand sponsor qui pourrait être LVMH, "nous sommes très sereins", a assuré Tony Estanguet.
Sur la billetterie, "on a dépassé les 2,5 millions d'inscrits" au tirage au sort concernant la première phase de billetterie, qui débouche sur l'attribution de créneaux d'achat à venir. Sur cette première phase de vente par pack, trois millions de billets seront mis en vente. Une autre session de vente aura lieu en mai pour des billets à l'unité.
Le Cojo va mettre en place un partenariat avec le Secours Populaire où chaque acheteur pourra mettre deux euros en plus pour financer des billets solidaires pour des familles qui ne peuvent pas s'en acheter. Interrogé sur l'utilisation de caméras dotées d'algorithmes pour détecter les mouvements de foules, qui va être permise par la loi olympique en discussion au Parlement, Tony Estanguet a dit faire "confiance à l'Etat sur ce sujet".