La France aura deux chances de médaille dans les épreuves de course en ligne en canoë-kayak. Mercredi, en effet, les céistes et kayakistes tricolores ont réussi à se qualifier pour les finales de deux épreuves.
Simart au coude-à-coude. C'est Thomas Simart qui a ouvert le bal des qualifications, en 200 m en canoë monoplace (C1). Vice-champion du monde de la catégorie en 2010, le jeune homme de 28 ans est arrivé deuxième de sa demi-finale, derrière le Russe Andrey Kraitor. Au coude-à-coude avec le Moldave Oleg Tarnovschi, Thomas Simart a arraché sa place sur le fil, s'évitant de passer par un repêchage au temps. Un résultat d'autant plus satisfaisant pour lui qu'il avait bien failli ne jamais participer aux Jeux olympiques de Rio. Victime de blessures récurrentes ces dernières années, il n'avait dû sa qualification de dernière minute qu'à l'éviction, par la fédération internationale, de plusieurs pagayeurs impliqués dans des affaires de dopage.
Finale en kayak biplace. Quelques minutes plus tard, Sébastien Jouve et Maxime Beaumont ont réussi, eux, à s'assurer une place en finale de kayak biplace (K2) sur 200 m. Les deux trentenaires ont terminé deuxième de leur demi-finale, derrière l'équipage hongrois. Troisième des Mondiaux en 2014, puis quatrième l'année suivante, ils pourraient bien monter sur le podium.
Déception sur 1.000 m. En revanche, Etienne Hubert et Arnaud Hybois, qui s'alignaient en kayak biplace sur 1.000 m, n'ont pas réussi à se qualifier. Sixième des Mondiaux en 2015, ils n'ont pris que la cinquième place de leur course sur la lagune Rodrigo de Freitas. "On est déçus de la course", a réagi Arnaud Hybois au micro de France Télévisions. "Après, on n'a rien à regretter. On a fait le maximum."
Les finales de C1 et K2 sur 200 m se dérouleront jeudi, à partir de 14h20.