Bonne nouvelle pour les futurs athlètes français médaillés aux Jeux olympiques de Paris. La récompense financière liée à une place sur un podium olympique a été largement réévaluée par rapport aux éditions précédentes. Le montant de ces primes a été décidé lors du Conseil olympique et paralympique du 19 juillet 2023 et ce budget a ensuite été intégré à celui du ministère des Sports par un arrêté du 30 janvier 2024.
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Un système harmonisé
Plus concrètement, une médaille d'or rapportera près de 80.000 euros aux athlètes tricolores, contre 65.000 euros lors des Jeux de Tokyo. Pour une seconde place, la prime sera de 40.000 euros contre 25.000 en 2021, et enfin, le bronze rapportera 20.000 euros, contre 15.000 il y a trois ans de cela. À noter que le montant de ces primes a doublé depuis les années 2000. Lors des JO d'Athènes en 2000, les médaillés d'or français étaient ainsi repartis avec un chèque de 250.000 francs, une somme avoisinant, à l'époque, les 40.000 euros. Petit rappel fiscal, ces gains sont imposés depuis 2011.
Le système de récompense est par ailleurs harmonisé. En effet, depuis 2008, les athlètes olympiques et paralympiques français reçoivent des primes du même montant. C'en est de même pour les entraineurs des sportifs médaillés qui recevront lors de cette édition la même somme que leur poulain.
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Des divergences en fonction des pays
Si les institutions françaises se montrent particulièrement généreuses envers leurs athlètes, les situations divergent à l'étranger. Certains États asiatiques comme Singapour, Taïwan ou Hong-Kong offrent des sommes pouvant aller jusqu'à 600.000 euros pour une médaille d'or, tandis que d'autres nations comme la Suède ou le Royaume-Uni n'offre aucune prime.