Il n'est jamais rassasié : Kylian Mbappé a bouclé l'ultime rendez-vous de la saison en se muant une nouvelle fois en sauveur de l'équipe de France, offrant sur penalty la victoire contre la Grèce (1-0), lundi, pour se rapprocher encore un peu plus de la légende Michel Platini au classement des buteurs bleus. Mais l'attaquant français semble toutefois baisser en intensité en cette fin de saison. Le brassard de capitaine avec les Bleus semblerait également mettre une pression supplémentaire chez l'attaquant. Mais pour Pauline Gamerre, présente dans Europe 1 Sport, a jugé "très difficile de juger les quelques matches qu'a fait Mbappé comme capitaine". "Il est épuisé physique, il est épuisé mentalement. Il prend des heures de pression médiatique", a-t-elle poursuivi.
"Rien n'est trop lourd" pour Mbappé
À la fin du match, l'attaquant de l'équipe de France a partagé son bonheur d'avoir inscrit son 40e but avec les Bleus : "C'est énorme quand on sait ce que représente Michel Platini pour les Français, c'est l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du foot". Mbappé termine donc cet exercice pas comme les autres sur une belle note après l'avoir marqué de son empreinte durant la Coupe du monde au Qatar avec un titre de meilleur artificier (8) et son triplé légendaire en finale face à l'Argentine.
Mais Kylian Mbappé a effectué une mise au point limpide, même si c'est seulement sur penalty (55e) qu'il a trouvé l'ouverture, après une faute grossière du défenseur grec Konstaninos Mavropanos sur Antoine Griezmann. Il lui a d'ailleurs fallu s'y prendre à deux fois, le gardien grec Odysseas Vlachodimos ayant stoppé sa première tentative avant que l'arbitre espagnol Antonio Mateu Lahoz ne fasse retirer le Français, plusieurs joueurs étant entrés dans la surface avant sa frappe. Le Français n'a pas réussi à montrer toutes ses qualités, même si certaines décisions arbitrales laissaient à désirer.
Pour Emmanuel Barranguet, ce capitanat ne doit pas être remis en cause : "Rien n'est trop lourd pour Kylian Mbappé, pas même le brassard. Hier c'est l'arbitre qui n'est pas bon, il n'a pas voulu sifflet grand chose". "C'est un hyper-joueur : c'est une concentration de tous les pouvoirs", a fini par conclure Nabil Djellit.