Après l’Afrique, puis l’Amérique du Sud, le Dakar a posé depuis 2020 ses valises en Arabie Saoudite, avec qui l’organisateur, ASO, a signé un lucratif contrat de 5 ans. Néanmoins, exception faite des passionnés, peu de personnes savent que le rallye-raid, qui porte encore le nom de Dakar près de 15 ans après avoir quitté l’Afrique, débute ce week-end.
Pourtant, plusieurs grands noms des sports mécaniques s'aligneront sur la ligne de départ. À l'image de Stéphane Perterhansel, 14 fois vainqueur de l’épreuve ou de l’ancien champion du monde des rallyes Sébastien Loeb. Le Qatarien Nasser Al-Attiyah et l’Espagnol Carlos Sainz, père de Carlos Jr, pilote de Formule 1 chez Ferrari, seront également présents.
350 véhicules sur la ligne de départ
Motard de formation, désormais engagé en SSV, une catégorie de mini-buggy sous les couleurs de Sébastien Loeb Racing, Xavier de Soultrait, dispute son dixième Dakar et constate lui aussi le manque d'attrait du public tricolore. "C’est vrai que la notoriété a baissé en France autant qu’elle a explosé à l’international. C’est une course qui a de plus en plus d’intérêt. Il y a de plus en plus de partenaires, de plus en plus de constructeurs, il y a même Audi qui est là". Le constructeur allemand veut mettre à l'épreuve des prototypes à motorisation hybride.
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Xavier de Soultrait poursuit : "Il y a peut-être moins de couverture en France parce que la course s’est internationalisée. Mais je reçois beaucoup de soutiens de jeunes, de moins jeunes, de mamies trop mignonnes qui m’envoient des lettres chaque année. Vraiment, c’est sympa. Il y a des gens à qui ça plaît beaucoup encore", assure-t-il.
Camions, voitures, moto… Plus de 350 véhicules s'élanceront ce samedi dans les dunes d’Arabie Saoudite. Avec néanmoins un dispositif de sécurité renforcé. L’an dernier, juste avant le départ, un pilote français avait été gravement blessé par un attentat que le régime saoudien avait présenté comme… un simple accident !