La star irlandaise des arts martiaux mixtes (MMA) Conor McGregor a plaidé coupable jeudi de trouble à l'ordre public devant un tribunal de Brooklyn, ce qui lui évite un procès et la prison.
"Il faut se remettre au travail". En échange de l'abandon des charges les plus lourdes contre lui, liées à un coup de sang visant un bus de combattants du championnat UFC début avril, McGregor a accepté d'effectuer des travaux d'intérêt général et de suivre une formation à la maîtrise de soi. "Je suis reconnaissant au procureur et au juge de me permettre d'aller de l'avant", a déclaré l'Irlandais de 30 ans, visiblement soulagé, à la sortie du tribunal.
Il a également remercié ses amis, sa famille et ses fans pour leur soutien, après cette issue favorable qui était anticipée depuis plusieurs semaines. Habituellement hâbleur, souvent arrogant, Conor McGregor a affiché un tout autre visage jeudi, beaucoup plus réservé, à l'audience comme à la sortie du tribunal. L'affaire avait mis entre parenthèses sa carrière sportive. "Maintenant, il faut se remettre au travail", a commenté Audie Attar, son manager, après l'audience.
Il avait lancé un chariot sur un minibus. Début avril, Conor McGregor avait blessé deux autres combattants après avoir lancé un chariot sur un minibus et avait perturbé une conférence de presse de l'UFC (Ultimate Fighting Championship), principal organisateur des combats de MMA. Du fait de leurs blessures, les deux combattants n'avaient finalement pas pu participer à la réunion dont ils étaient à l'affiche, à Brooklyn. McGregor avait été arrêté à New York puis inculpé le 6 avril, pour trois faits d'agressions et hooliganisme. En cas de condamnation, ces délits auraient pu lui valoir jusqu'à sept ans de prison. Ces chefs d'accusation ont été abandonnés par le ministère public, qui n'a retenu que le trouble à l'ordre public.