Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi "sous conditions" les JO d'hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d'été qui s'ouvrent vendredi à Paris. Seule en lice depuis qu'elle a supplanté en novembre dernier la Suède et la Suisse, la France "organisera les 26e Jeux d'hiver", sous réserve de fournir les garanties financières de l'Etat et des régions, a annoncé le président du CIO Thomas Bach.
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Emmanuel Macron présent en personne pour défendre la candidature française
Alors que l'actuel gouvernement est chargé des "affaires courantes", le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l'Etat "avant le 1er octobre", a avancé Thomas Bach. Cette garantie devra être ratifiée par le parlement "au plus tard le 1er mars". L'instance a voté dans la foulée d'une intervention du président de la République Emmanuel Macron, venu en personne défendre la candidature de la France, à deux jours de l'ouverture des JO d'été à Paris.
"Je confirme mon engagement et mon engagement total et l'engagement total de la nation française", a-t-il dit, en anglais, ajoutant qu'il allait "demander au prochain Premier ministre non seulement d'inclure cette garantie mais aussi de promulguer une loi olympique". Du fait de la récente dissolution et du résultat des élections, la garantie financière qui doit compléter le dossier du CIO et doit émaner du Premier ministre n'a pas pu être apportée par la France.
Pas de vote inconditionnel "sans garantie confirmée"
Le président du CIO Thomas Bach avait prévenu mardi soir qu'il ne pourrait y avoir, comme initialement prévu il y a quelques semaines, de vote inconditionnel "sans garantie confirmée". Et le vice-président du CIO, John Coates, a prévenu mercredi que le CIO ne signerait "pas le contrat de ville hôte jusqu'à ce que les garanties soient reçues".
Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune afin de remercier les membres du CIO pour "la confiance témoignée aujourd'hui par (leurs) votes" et "redire avec beaucoup de détermination le fait que nous serons là, au rendez-vous". Il avait indiqué mardi qu'il n'avait pas l'intention de nommer de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques. Avant son intervention, les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d'Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avait présenté le dossier.