«Le Parc des Princes, c'est le PSG», les ultras parisiens opposés au départ du club de son stade historique
Au lendemain de la déclaration du président du club parisien, Nasser Al-Khelaifi, affirmant vouloir quitter le stade suite au refus de la mairie de Paris de vendre l'enceinte, le collectif ultras Paris (CUP) a exprimé son opposition à cette décision : "Le PSG, c'est le Parc des princes et le Parc des princes, c'est le PSG".
Le collectif ultras Paris (CUP) a indiqué vendredi que le Parc des Princes "c'est le PSG", au lendemain de la déclaration président du PSG, Nasser Al-Khelaifi, affirmant vouloir quitter le stade face au refus de la mairie de Paris de vendre l'enceinte . "Notre position : le PSG, c'est le Parc des princes et le Parc des princes, c'est le PSG", a déclaré le Collectif ultras Paris (CUP) dans un communiqué, et "nous n'envisageons pas être la génération de supporters qui aura vu le club quitter son antre de toujours".
La vente du Parc des Princes, au cœur du conflit avec la mairie de Paris
Jeudi, en marge du congrès de l'UEFA , le dirigeant qatari a lancé à des journalistes : "C'est trop facile de dire maintenant que le stade n'est plus à vendre. On sait ce que l'on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C'est fini maintenant, on veut bouger du Parc". "Le président a été clair. Il faut trouver une solution, mais le message est très clair", a déclaré vendredi le coach parisien Luis Enrique en conférence de presse, interrogé sur le sujet.
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Le club parisien, engagé jusqu'à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la Mairie, propriétaire, considère l'acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d'agrandissement à 60.000 places, contre environ 48.000 actuellement. Depuis des mois, la situation ne cesse de se tendre, car la Mairie de Paris répète qu'elle ne veut pas vendre le Parc.
Cette position a été réaffirmée mardi par le Conseil de Paris, qui a demandé que la modernisation de l'enceinte sportive "soit réalisée dans le cadre d'un montage satisfaisant toutes les parties, mais n'impliquant pas sa cession", un an après que l'édile PS, Anne Hidalgo , ait fermé la porte à une vente. "Nous comprenons qu'après avoir fait miroiter pendant très longtemps une vente, la mairie, pour des raisons politiques, a changé d'avis. Mais nous n'accepterons pas que notre club et son stade soit sacrifié pour que Anne Hidalgo garde la main sur le conseil de Paris", a lancé le CUP dans le communiqué.